Annales des Mines (1892, série 9, volume 2) [Image 86]

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SUR LA VENTE DES MINERAIS

ET DU SULFURE D'ANTIMOINE.

Un minerai à 30 p. 100 est considéré comme très pauvre et trouve difficilement acheteur. Les minerais oxydés (*), généralement moins riches que les minerais sulfurés, plus coûteux et phis difficiles à réduire lorsqu'ils sont traités isolément, obtiennent des prix .moins élevés. Ainsi , le plus beau minerai oxydé connu, celui de la mine d'llammimat (Constantine), s'est vendu en moyenne 300 francs la tonne, de 1876 à 1880.

conditions personnelles de travail le prix qu'il offre pour le minerai sec rendu à l'usine. Les termes ordinaires de la vente sont : paiement. à 14 jours de l'arrivage du minerai à l'usine ; bon poids de 12 livres anglaises par tonne de 2.240 livres, soit 55,3 par 1.000 kilogrammes ; 2 1/2 p. 100 d'escompte. La pesée et la prise d'es-

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Pendant cette période, la valeur moyenne de la tonne de minerai sulfuré à 50 p. 100 a été de 450 francs. Pour toute espèce de minerai, la pureté a une grande'

influence sur la valeur commerciale

l'arsenic et le

plomb, même en très faible proportion, la diminuent considérablement; la pyrite de fer est aussi considérée comme nuisible, quoiqu'à un degré moindre. Il ne sera question ici que des minerais purs.

III. Conditions de vente anglaises. - Les minerais sont vendus soit directement, soit, plus ordinairement, par l'intermédiaire de courtiers. La mine envoie un échantil-

lon, de poids variable suivant la quantité de minerai' mise en vente et rarement inférieur à 25 kilogrammes. Le fondeur en fait l'essai par une méthode analogue à celle du traitement employée dans son usine, de façon à obtenir, non pas la teneur réelle, mais le rendement métallurgique du minerai. Il règle sur ce rendement, sur l'aspect physique et la qualité du métal obtenu et sur ses.

sai sont faites à l'usine par les représentants des deux parties. Le fondeur porte en déduction de facture, pour les frais qu'entraînent ces opérations, une somme qui est ordinairement de lf,50 par 1.000 kilogrammes. L'emballage, sacs ou barils, reste au fondeur. La teneur est déterminée par voie sèche soit par un essayeur choisi d'un commun accord, soit par les essayeurs habituels des deux parties.

Le tableau n° 3 présente un modèle de facture établi d'après ces conditions générales et les conditions particulières suivantes : en octobre '1889, le régule étant coté a Londres de £ 68 à 70 par tonne (1.690f,06 à 1.739,77 par 1.000 kil.), un fondeur anglais offrait, pour une période de trois mois et pour des minerais De 50 à 45 p. 100

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De 45 à 30 p. 100

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De30p.100etau-dessous.

d'antimoine, dont la formule se rapproche par conséquent de C" S

25 pour le 50 p. 100 et 11 shillings de déduction par unité en moins de 50 p. 100. 25 pour le 50 P. 100 et 12 shillings de déduction par unité en moins de 50 p. 100. 25 pour le 50 p. 100 et 13 shillings de déduction par unité. en moins de 50 p. 100.

ce qui, en mesures françaises, correspond à De 50 à 45 p. 100

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021',35 par 1.000 kilogr. pour le 50 p. 100 et 13',67 de déduc-

tion par unité en moins de 50 p. 100. 621',35 par 1.000 kilogr. pour le 50 p.100 et 141.,91 de déduction par unité en moins de 50 p. 100. De 30p.100 etau-dessOus. 621',35 par 1.000 kilogr. pour le 50 p. 100 et 10'45 de déducDe .15 330 p. 100

(*) Depuis quatre ou cinq ans, la quantité des minerais oxydés vendus a beaucoup augmenté. En 1889, on a expédié de Smyrne un tonnage notable de minerais oxydés, pulvérulents, titrant de 35 à 38 p. 100. On a signalé, également en Asie Mineure, près de Mitylène, un curieux minerai, qui, paraît-il, est abondant, mais doit être impossible à. traiter par les méthodes en usage c'est un antimoniure de cuivre à 73 p. 100 de cuivre et 27 p. 100'

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tion par unité en moins de 50 p. 100.

Pendant cette période de trois mois, la moyenne des 74 (1.839'48 par 1.000 kil.).

cours du régule a été IV.

Le seul exemple parvenu, du moins à ma con-

1;!,.