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ÉCOULEMENT DE L'EAU DES CHAUDIÈRES..
débit croit assez régulièrement avec la pression, comme on le voit sur le tracé de la fig. 4. Dans ces deux expériences anormales, le débit a beaucoup augmenté. Certains débits sous la même pression présentent des écarts assez considérables ; d'autres se rapprochent beaucoup, notamment dans les expériences à la pression absolue de 4 kilogrammes. Le débit varie d'une pression à une autre. En présence de ces écarts, il semble que la méthode d'observation des niveaux offrait une exactitude suffisante ; les pressions n'étant mesurées qu'à 1/8 près, il n'est pas utile de tenir compte de la surcharge provenant de la colonne d'eau au-dessus de l'orifice, colonne haute d'environ 1 mètre. Ce qu'on remarque surtout, c'est l'écart extrême des chiffres observés et calculés selon les formules de Zeuner :
d'après le tableau donné p. 414 de son ouvrage précité, le poids écoulé par un orifice de I centimètre carré 'en une seconde varierait fort peu pour des pressions de 2 à 14 atmosphères et serait d'environ 0kg,11. L'expérience nous donne des débits variables avec la pression et plus de 10 fois plus forts.
Comme moyen mnémonique, on peut dire que, dans les conditions et entre les limites des expériences , la plu-
part des débits observés sont un peu inférieurs à la moitié du débit de l'eau froide s'écoulant dans l'atmosphère. par le même orifice et sous la Même pression.
NOTE SUR UN NOUVEL INDICATEUR DE GRISOU. 203
NOTE SUR
UN NOUVEL INDICATEUR DE GR/SOU Par M. G. CHESNEAU, Ingénieur au corps des mines.
Au cours des travaux de la sous-commission chargée par la Commission du grisou d'expérimenter les divers types de lampes, j'ai été amené à étudier les conditions
d'emploi des indicateurs de grisou en usage dans les mines, et, en déterminant les causes d'erreur ou de danger qu'ils présentent, à construire un appareil qui parait offrir
à. la fois plus d'exactitude et de sécurité que les types actuellement connus.
Avant d'en donner la description et les propriétés, je résumerai brièvement les expériences préliminaires qui m'ont conduit à établir ce modèle, grâce au concours dévoué des ingénieurs de la compagnie de Lens qui ont bien voulu se charger d'en diriger et surveiller l'exécution, MM. Reumaux, ingénieur en chef de la Compagnie de Lens, Dinoire , inspecteur des travaux, et de Germes, ingénieur du puits n° 3, auxquels j'adresse ici mes remerciements bien sincères. I.
Expériences sur les indicateurs de grisou actuellement en usage.
On sait que, en dehors des procédés d'analyses chimi-
ques faites dans des laboratoires placés hors des mines,
Ab,