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LA FRANCE ET L'ALGÉRIE SISMIQUES.
LA FRANCE ET L'ALGÉRIE SISMIQUES.
Irish Academy, XVIII, xvii, 1884) et dans son catalogue
très difficile à apprécier, qu'il est accessoire .quant à la
des localités ébranlées en Europe et dans les contrées adjacentes (1. c. xxii, 1886) est tombé dans une autre erreur, celle de signaler tous les lieux, ou du moins un grand nombre de ceux que les relations donnent comme ayant été secoués. C'est faire dépendre la détermination
recherche des causes, et que variant le plus souvent dans le même sens que la fréquence il ferait pour ainsi
des stations sismiques de la plus ou moins grande somme d'informations publiées sur les tremblements de terre à
grande surface d'ébranlement. Ce travail considérable, surtout le second, est ainsi à peu près rendu inutilisable. Pour établir d'une manière se rapprochant de l'uniformité, au moins dans la limite de ce qu'on peut tirer des documents dont on dispose, des cartes sismiques de dé-
tail, puis d'ensemble, ce qui est le premier but à atteindre, il s'agit de définir la « sismicité » d'une région
déterminée. J'ai tout d'abord songé à la densité et au mode de distribution des points ébranlés. Cela ne donne rien de précis en général à cause des inégalités des observations dans un même pays. L'expérience montre du reste que ce serait là un critérium insuffisant. Ainsi les Pyrénées-Orientales présentent neuf stations assez rap-
prochées, alors qu'en réalité il y tremble peu, moins
dire double emploi. J'ai légitimé ailleurs (Archives, mai 1891) le choix du jour de tremblement au lieu du choc simple. Pour le défendre il suffit de dire que si pour les pluies on ne possédait pas l'udiomètre, on obtiendrait cependant une représentation supportable de leur répartition à la surface du globe au moyen du nombre de jours de pluies en chaque station. En chaque région particulière la valeur intrinsèque
pS croît avec p. Certains points ont été quelquefois le siège de très nombreuses secousses pendant des jours, des mois et de
même des années ; puis les choses reprennent leur cours normal; j'ai considéré ces phénomènes comme devant être écartés dans l'estimation de n, malgré l'indétermi-
nation qui se présente de savoir où commence un paroxysme exceptionnel, et de nature à fausser les résultats. En de semblables recherches il 'est tout à fait impossible de s'affranchir de tout arbitraire.
même que dans l'ensemble de la France. La définition suivante est susceptible d'une représentation chiffrée, si elle n'est pas exempte de difficultés, du moins paraît-elle rationnelle et de nature à donner des résultats satisfaisants. Supposons que dans une région bien définie, de surface S, un ou plusieurs observateurs
Pour l'Europe, l'Amérique du Nord en presque totalité, celle du Sud tout le long du Pacifique, une notable partie de l'Asie moins le centre de la Chine, l'Algérie en Afrique, l'Insulide, les Philippines et la Nouvelle-Zé-
aient pendant p années enregistré n jours de séismes
régions particulières des catalogues spéciaux, permettent d'assez bonnes déterminations du nombre annuel moyen de séismes, --, grâce en beaucoup de cas à des
y ayant manifestement leur centre, ou ne dépassant pas ses limites. L'aire
pS
représentera celle pour laquelle il
y aura moyennement un jour de tremblement de terre par an. Son inverse sera l'expression de la sismicité. L'intensité n'intervient pas c'est que cet élément est
lande en Océanie, les grands catalogues généraux de Van Hoff, Mallet, Perrey et Fuchs, et pour de nombreuses
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suivies, suffisamment prolongées et cons-
Ce n'est point une idée àprioriqui fait espérer trouver