Annales des Mines (1892, série 9, volume 2) [Image 262]

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DE LA RÉGION DU CAUCASE.

518 NOTE SUR LES PRINCIPAUX GISEMENTS MINÉRAUX

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Tous ces gisements sont en relation étroite avec une très importante venue de diabase qui se trouve entre le

l'Ougour-tchaï, dans des conditions analogues, tenant 10 p. 100 cuivre, et ceux de Barabatoum, à 4 verstes de

granit, au sud-ouest, et le jurassique, au nord-est. Le plus

Katar, le tout dans l'oxfordien. Des différents gisements de cuivre que nous venons de passer en revue, il en est très peu qui soient l'objet d'une

important, situé sur les deux rives de l'Agarak-tchaï, non loin du village d'Agarak, est formé par une brèche, contenant des morceaux de granit cimentés par une argile ferrugineuse. La structure compacte et la couleur

exploitation vraiment rémunératrice et beaucoup sont inexploités. La production du cuivre au Caucase n'aug-

grise que cette roche possède en profondeur, ne subsistent

mente que très lentement. En 1879, le Caucase produisait

pas à la surface, où la couleur devient ro'uge et où la décomposition des feldspath rend la roche friable. Le minerai, qui se trouve en amas dans la brèche, et la

820 tonnes. En 1889, il en produisait seulement 1.500. Sur ces chiffres, la plus grande part appartient incontestablement aux usines de Kédabek et de Kalakent (1.000 tonnes) ; puis, aux usines du district de Zangezour (400 tonnes) et le reste aux différentes usines de la même région. Les minerais employés sont pris surplace. Il faut ajouter à ces chiffres statistiques le cuivre correspondant au minerai extrait de la mine de Khotskie , près de Koutais, considérée comme mine de zinc : environ 350 tonnes

cimente quelquefois, se compose de malachite, d'ajocite, d'oxyde de cuivre, mélangé d'oxyde de fer compacte et terreux; il y a aussi du cuivre natif, en grains ou en minces

filaments. Dans des travaux abandonnés, sur la rive droite de l'Agarak-tchaï, la brèche est traversée par des

filons de quartz tenant du minerai de cuivre et de la molybdénite. Cette brèche, qui mesure 01,60 d'épaisseur au moins,

se trouve au contact de deux roches cristallines : au toit, est une syénite plus ou moins granitique ; l'autre,

au mur, est analogue à la diorite. Les éléments de la brèche proviennent surtout de la première roche. Au voisinage, la diorite tient de minces veines de cuivre noir et d'azurite ; la syénite tient de la pyrite de fer et de cuivre.

Teneur de la brèche :10 p. 100 cuivre métallique. D'autres gisements, formés généralement de filons quartzeux, se rencontrent dans la région. Près de Bach-

kent et de l'usine des frères Lazarew', une veine de quartz avec pyrites traverse des conglomérats et des grès oxfordiens, avec une épaisseur de 0'12,10 à 0',50. Ces grès et ces conglomérats sont d'ailleurs transformés

en tufs par une venue de diabase à olivine qui se fait Citons encore les gisements de jour non loin de là.

de minerai.

La production totale du minerai de cuivre au Caucase était, en 1838, de 24.000 tonnes environ. MERCURE. On connaît au Caucase, très mal d'ailleurs, deux points où il existe du cinabre. L'un se trouve dans le Kouban, à Ficht, district de Maïkop, à une altitude de plus de 9.000 pieds. On n'en sait pas davantage. Quant à l'autre, il vient d'être découvert dans le Daghestan, à Kourousch, district de Lamour, et quelques démarches ont été faites par le propriétaire de la grande mine de mercure de Nikitovka (Donetz) en vue de l'exploiter. Les morceaux analysés ont donné les résultats suivants

fig

74,72 p. 100

S.

11,76 13,52

Résidus insolubles On.

I. En place. Sous ce mode de gisement, l'or

est très rare dans le Caucase. On en a signalé quelques