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526 NOTE SUR LES PRINCIPAUX GISEMENTS MINÉRAUX sont des grès ; tantôt ce sont des
les couches pétrolifères sables et des argiles, comme à Karaboulack. Lorsqu'on des descend les pentes du Caucase, vers le nord, par une d'abord des petites vallées de cette région, on rencontre calcaires blancs, gypseux; puis des grès et des argiles tertiaires, où se trouve le pétrole, puis des couches ferrugineuses, et enfin des tufs calcaires, recouverts euxLa couche mêmes par une épaisse couche de conglomérats. d'argile et de grès est sillonnée de fissures, par où s'écoule
le naphte, avec de l'eau, tantôt en suintant goutte à
artigoutte, tantôt remplissant des cavités naturelles ou qui accompagnent le naphte ou ficielles. Les eaux qui salées, sulfusortent des sources voisines sont parfois reuses, et souvent chaudes. Les ruisseaux ainsi formés le naphte. ont généralement leur surface irisée par dans le Ce sont les mêmes couches que l'on retrouve
Daghestan (76 et 77), et il est à supposer que le naphte de variant de toutes ces régions, très lourd et d'une densité celui du Kou0,900 à 0,950, est de même provenance que ban (la péninsule de Tamansk mise à part). kiloIl faut cependant signaler un gisement trouvé à 15 mètres au sud-ouest de Petrovsk, dans la craie supérieure. Le naphte y est également très lourd. dans Sauf cette exception, le naphte se trouve partout rivage de les couches tertiaires, et les sources suivent le la Caspienne jusqu'à la péninsule de l'Apschéron.naphte Ces sources du groupe (3) bien que donnant un
avenir, car très lourd, pourraient bien avoir un certain chemin de fer elles jalonnent pour ainsi dire le tracé du construcde tiladi-Kavkaz à Petrovsk, actuellement en
tion. Koutaïs, y) Dans la partie nord-est du gouvernement de importantes on trouve (32) quelques sources de naphte, peu qu'elles au point de vue industriel, mais intéressantes parce sont dans le jurassique supérieur, oxfordien et kimrnérid-
DE LA. RÉGION DU CAUCASE.
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jien. Le naphte y est généralement lourd et épais. Si nous continuons vers l'est, nous trouvons dans le gouvernement de Tiflis (36), toute une série de gisements pétrolifères, peu riches, mais très nombreux. L'un d'eux, près de Gori, est situé dans le jurassique moyen (oolithe).
Les autres sont, comme ceux du Kouban, dans le tertiaire. On en a attribué un certain nombre à l'éocène supérieur, et les autres, particulièrement nombreuses aux environs de Signak, au sarmatique ; mais il est en réalité assez malaisé de se prononcer. Voici la composition des couches de Signak 10 Marnes bleues, avec naphte ; 2° Grès gris-clair, calcaires ; 3° Conglomérats ;
4' Grès avec gypse intercalé ; 5° Marnes grises et rouges ; 6° Grès schisteux avec naphte ; 7° Grès avec lignites.
Ces gisements se continuent dans le gouvernement d'Yélizavetpole (73). Le naphte y est noir et épais. Il est souvent accompagné de sources thermales et minérales.
Nous arrivons maintenant au gouvernement de Bakou, avec ses richesses pétrolifères considérables. Bien que la presque totalité des sources de naphte soit concentrée dans la presqu'île d'Apschéron, il en existe un peu dans toute l'étendue de gouvernement. Ainsi, au sud-est de Couba, sur le rivage de la mer Caspienne, il existe une source, avec du naphte dont la densité varie de 0,840 à 940. Dans les districts de Chémakh et de Djevat, il
existe un peu partout des suintements de
naphte lourd. Il faut citer surtout un fait curieux : non loin de Laliani, au sud-est de Djevat, on a trouvé une
crevasse de 30 à 40 pieds, remplie d'eau salée, grisâtre et fangeuse, qui monte ou descend, et se recouvre d'une écume brune. Elle est très fortement agitée par un courant