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DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.
542 PERTES DE CHARGE DE L'AIR COMPRIMÉ ET DE LAVAP.
En présence de ces résultats contradictoires, j'ai fait
Dans un travail publié, en 1880, dans la Revue univer-; selle des mines, 2e série, t. VII, M. Stockalper crut pouvoir , par analogie avec les formules d'écoulement de l'eau dans les tuyaux, donner pour l'air la valeur K
0,001014 -I-
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faire à Anzin un certain nombre d'expériences ayant pour objet de vérifier l'exactitude de la formule (1) et de déter-
miner la valeur du coefficient K, aussi bien pour l'air comprimé que pour la vapeur d'eau, dans les conditions de la pratique courante des mines.
0 00002588
Reprenons la formule
u'L z = no--
Les expériences qu'il fit au Saint-Gothard sur deux conduites, l'une de 20 centimètres de diamètre et de 4.600 mètres de longueur, l'autre de 15 centimètres de
Appelons : po, 00, To la pression en atmosphères, le volume en mètres cubes et la température absolue de
diamètre et de 522 mètres de longueur, ne paraissent pas avoir confirmé ces vues théoriques ; car les pressions observées à l'extrémité des conduites différaient très sensiblement de celles qui résultaient de la formule (1) dans laquelle on donnait à K la valeur indiquée ci-dessus. Les expériences d'Anzin, dont je rendrai compte plus bas, semblent indiquer que le coefficient K est indépendant du diamètre, et les formules établies sur l'hypothèse de la constance de ce coêfficient donnent des résultats qui concordent d'une manière remarquable avec les observations de M. Stockalper. Plus récemment, M. le professeur Riedler a exécuté à Paris un grand nombre d'expériences sur le réseau des conduites d'air comprimé Popp. Il a admis la constance du coêfficient de perte de charge et lui attribue la valeur de 0,000533, soit moitié environ du chiffre de Navier. Mais les conduites Popp présentent, sur leur parcours., dus à un grand nombre de coudes et d'étranglements, l'existence de vannes, de réservoirs et de branchements, et ajoutant leur effet à celui du frottement. Il ..y a surtout
l'air, à l'origine de la conduite ; p, Q, T les mêmes éléments
en un point situé à une distance x de l'origine. Nous aurons 273
1,29,319 ,T =
l'air étant supposé sec. En réalité, l'air comprimé est presque toujours humide ; mais la différence qui en résulte pour la densité est très petite et peut être négligée dans les calculs qui suivent. D'ailleurs 4Q
u
71: D=
Q0,
Q
° p To
d'où
=
o
2\ 44).2 p
Pour une augmentation de longueur dx de la conduite, la perte de charge exprimée en kilogrammes par mètre
carré est égale à 10334 dp et l'on a
connue, mais est
des fuites dont l'importance n'est pas certainement très considérable, et dont l'influence sur la perte de charge est loin d'être négligeable.
Le chiffre donné par M. Riedler ne saurait donc inspirer confiance, ou tout au moins soulève des doutes.
353
10334
16.353Ii Q2p;IT
011 .
p di)
0,0556K Q Ti,
T
dx