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598 PERTES DE CHARGE DE L'AIR COMPRIMÉ ET DE LAVAP.
La valeur de D ainsi trouvée sera approchée par excès. Lorsque la conduite n'est pas trop longue et qu'elle est bien enveloppée, m diffère peu de mo. Si donc on se donne
BULLETIN.
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BULLETIN
m et non mo, on aura D avec une approximation suffisante en faisant : SUR LES EMPREINTES DU SONDAGE DE DOUVRES
D = 0,056
7I°
L
(23)
On aura ainsi une valeur de D approchée par défaut. Si on veut avoir une approximation plus grande, on calculera mo par l'équation (10) au moyen de cette première valeur de D; l'équation (15) donnera ensuite une seconde valeur de D approchée par excès. On prendra alors la moyenne des deux valeurs de D ainsi trouvées. Si la conduite est inclinée, la variation de pression, à l'état statique, est donnée par l'équation p),°6
pro + 0,00000352 sin a L
(16)
dans laquelle p et po sont exprimés en atmosphères, ou p°'" = p(0),Q6 + 0,00000353 sin
L
(16 bis)
si p et po sont exprimés en kilogrammes par centimètre carré. Il n'y aura aucune perte de charge dans une conduite descendante lorsque D satisfera à t'équation : D = 0,3117
sin «
(19)
vo étant le volume initial de vapeur entrant dans la conduite. Si la conduite est verticale, cette équation devient D =_- 0,3117
(19 bis)
Par M. R. ZEILLER , Ingénieur en chef des mines.
On sait que le sondage entrepris à Douvres par la Compagnie
du tunnel sous-marin, à l'instigation et sous la direction de M. Fr. Brady, Ingénieur de cette Compagnie, a atteint le terrain
houiller à 1.157 pieds (352 mètres) de profondeur, et y a reconnu, jusqu'à une profondeur totale de 1.930' (588 mètres), dix couches de charbon, dont huit mesurant plus d'un pied d'épaisseur (*). Ces couches sont presque exactement horizontales, ce qui porte M. Brady à penser qu'on se trouve là dans la région centrale du bassin. La houille dont elles sont formées renferme, d'après une analyse qu'en a fait faire M. Watteyne, Ingénieur principal des Mines de Belgique, 25 p. 100 de matières volatiles, et ressemble, par sa composition, d'une part aux charbons gras du Pas-de-Calais, d'autre part à ceux du pays de Galles. Malgré l'analogie de quelques-uns des grès rencontrés dans le sondage avec ceux de la région la plus inférieure du terrain houiller de Belgique, M. Watteyne repousse, en raison de la haute teneur de ces houilles en matières volatiles, l'idée qu'on ait affaire là à la base de la formation; de son côté M. Brady est porté à voir, dans le système traversé par le sondage de Douvres, l'équivalent de tout ou partie de la division supérieure du bassin du Somerset, c'est-à-dire des couches de Farrington et de Radstock. Toutefois la teneur d'une houille en matières volatiles ne constallant nullement un critérium absolu pour la détermination du niveau, ces opinions ne pouvaient, jusqu'à plus ample informé, être acceptées que sous réserve; mais il était permis d'espérer
que, parmi les empreintes végétales recueillies au cours du sondage, il se rencontrerait des espèces susceptibles de fournir, sur cette importante question, des indications plus précises. Ces empreintes m'ayant été envoyées en communication, gràce à l'obligeant intermédiaire de M. L. Breton, ingénieur-directeur (*) Fr. Brady, Dorer Coal Boring. E. Lorieux , Le sondage de Douvres ("Inn. des mines, 8° livr. 1892, supret, P. 227-232).