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DES CHEMINS DE FER. .
342 RAPPORT SUR LE 4° CONGRÈS INTERNATIONAL
adjoint du directeur de la même ligne, ancien chef de l'exploitation du chemin de fer Nicolas. En l'absence de M. Lambert, M. Richter a fait l'exposé des deux questions.
Le rapport sur la IIX.° question établit d'abord la situation particulière faite aux compagnies anglaises par la rapidité avec laquelle doivent être effectués les transports de marchandises en raison de la concurrence entre
les lignes qui desservent les mêmes centres commerciaux. Il signale également le nombre considérable de wagons appartenant à des particuliers qui circulent sur les voies ferrées anglaises. Pour le Great Western, par exemple, ce nombre serait de 40 à 50.000. La tendance actuelle des compagnies est de racheter les wagons des particuliers et d'augmenter la capacité des nouveaux wagons en construction. Après avoir indiqué le système d'échange du matériel et les moyens employés par le Clearing House, dont les agents relèvent aux points principaux des lignes les numéros de tous les wagons échangés, M. Lambert passe à la question de répartition du matériel vide. Au Great Western, un répartiteur résidant à Paddington a sous ses ordres quinze inspecteurs qui lui font connaître chaque jour l'état du matériel dans leurs circonscriptions, et le mettent ainsi à même de diriger les wagons vides sur les points où ils sont nécessaires. En annexe au rapport se trouvent quelques notes intéressantes; l'une d'elles indique les conditions générales
imposées aux wagons particuliers pour circuler sur le Great Western; chaque wagon doit porter une plaque d'enregistrement numérotée, délivrée par la compagnie après examen du véhicule, et qui peut être enlevée si les conditions requises ne sont pas remplies. Une autre note. donne le règlement relatif aux redevances de parcours et aux indemnités de chômage appliquées par le Clearing
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House. Citons encore l'instruction qui définit et règle le service de la répartition du matériel du Great Western. L'administration, des chemins de fer de l'État belge et. la compagnie du Paris-Lyon-Méditerranée ont, en outre, envoyé des notes détaillées sur la manière dont est établi chez elles le service de la répartition du matériel.
Dans le rapport sur la XXe question figure d'abord l'analyse du règlement adopté pour l'échange du matériel par l'Union internationale, par l'Union allemande et par les compagnies belges, allemandes, italiennes, pour les transports passant par le Saint-Gothard et le Brenner. Vient ensuite la convention générale des chemins de fer russes, qui prévoit l'échange réel sans délai de retour (wagon pour wagon), l'échange véritable avec délai de retour, la remise et la prise en charge avec délai de retour. L'échange sans délai de retour est la règle générale ;
les autres modes ne constituent que des ex-
ceptions. Tous les deux ans, à une heure déterminée, se fait la vérifieation de tout le matériel sur tous les chemins de fer. Après un délai de deux ans, les wagons doivent être renvoyés aux chemins de fer propriétaires pour être soumis à une revision technique; mais ils peuvent être réclamés à toute époque et ils doivent alors être rendus dans un délai d'un mois à la compagnie à laquelle ils appartiennent. M. Richter donne le résumé des réponses qui lui ont été faites par diverses administrations au sujet des mesures d'ordre intérieur prises par elles pour la répartition du matériel, le contrôle, les décomptes et la statistique, etc., etc. Le meilleur système d'échange est évidemment celui qui réduirait au minimum le parcours à vide. M. Richter pense que c'est le système russe qui répond le mieux à
cette condition. L'échange avec délai de retour ne lui paraîtrait préférable que dans le cas où tout le matériel