Annales des Mines (1893, série 9, volume 3) [Image 181]

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DES CHEMINS DE FER.

352 RAPPORT SUR LE 40 CONGRÈS INTERNATIONAL

Un agent ne peut faire les écritures d'expédition ou

hies. On trouve qu'un mètre de longueur de voie suffit à

la manutention de 60 à 120 tonnes pour les

d'arrivage que pour 6 à 8.000 enregistrements, 12.000 au

gares

moyennes, de 150, 200 et 300 tonnes pour les gares d'un tonnage de 50 à 200.000 tonnes par an, de 385 tonnes à Batignolles, de 427 tonnes à Lille. Sur les voies d'expédition, on fait passer, à Marseille, 98.000 wagons par an et par unité de voie, à Karatcheff, 1,600 wagons ! Par jour, la moyenne est, par unité de voie, de 20 à 80 wagons. Pour les voies de triage, les chiffres sont plus Comparables ; on a, en moyenne, 25.000 wagons par an et par unité de voie. On manutentionne sur les quais couverts 30 à 40 tonnes par mètre carré et par an ; cependant quelques gares russes arrivent à 100 tonnes. Les quais de transbordement donnent un mouvement de 1,5 à 2 tonnes par jour et par mètre .de longueur de quai, avec des maxima de 5,318 à Châlons-sur-Marne et de 6`,400 à Anvers.

Le personnel des receveurs dans les gares de voyageurs comprend en moyenne un agent pour 80.000 billets par an, deux agents pour 200.000 billets. Dans les

très grandes gares, un agent peut distribuer jusqu'à 251 000 billets (Paris-Est). Le nombre des enregistrements de bagages varie de 5 à 10.000 par agent et par an.

plus.

Discussion. Sur une observation de M. de Larminat, .

à propos des chiffres donnés pour les gares de Marseille, M. Bonneau répond qu'à raison de l'insuffisance de ces gares, les manoeuvres sont très compliquées, de sorte que

l'utilisation n'est pas en rapport avec le nombre des wagons manoeuvrés. M. Piéron fait observer que, d'une manière générale, le coefficient d'utilisation doit dépendre de l'âge des gares, dont souvent les installations n'ont pas été conibinées en vue du trafic auquel elles ont à faire face aujourd'hui.

En l'absence de M. Cairo, M. Bonneau Exposé. fait l'exposé du littera B. Huit administrations ont envoyé des renseignements conformes aux cadres des formulaires. Il s'agissait de donner les types du matériel à voyageurs et à marchandises, et d'indiquer leur utilisation.

Pour les voitures ordinaires, le poids mort par place varie En

classe.

En 2' classe.

Un ouvrier manoeuvre 2.900 wagons par an à Batignolles, 14.000 à Marseille. A la petite vitesse, un ouvrier manutentionne (charge-

ment ou déchargement), 3 à 5.000 tonnes par an, en moyenne; le chiffre donné pour la gare de Liège s'élève à 24.000 tonnes, sans doute à cause de l'emploi d'appareils spéciaux.

Le transbordement exige un ouvrier pour 3.000 à 3.500 tonnes.

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En 3 classe.

( de Ot,510 (Est français) à 0 ,295 (Ouest français); ( de 0 ,2-70 (Nléditerranée, Italie)

à 0,150 (Ouest français); de 0 ,200 (Great Eastern) à 0 ,120 (Midi français).

L'utilisation ou plutôt le poids mort par place occupée varie En 1" classe.

En 2' classe

de 8°,70 (Fastow, Russie) 2 ,12 (Nlidi français); de 3 ,70 (Orienbourg, Russie) a 0 ,84 (Midi français);