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ESSAIS EFFECTUÉS DANS LES MINES
Les expériences ont été ainsi poursuivies avec treize exemplaires ainsi répartis Nombre de lampes
Date de mise
1
Juillet 1892. Novembre 1892. Id. Id. Juillet 1892. Id. Novembre 1892. Juill. et nov.1892. Novembre 1892. Id.
Compagnie des mines d'Anzin de Lens. . . . de Liévin. (le Ronchamp. . .
2
.
1 1
de Blanzy. . . . Société des houillères de Saint-Etienne.
1
1
Compagnie houillère de Bessèges . . Service des mines de Sain t-Elienne. d'Arras de Chalon-sur-Saône.
1
.
-9
.
I.
1
de Rodez
en service.
1
En outre deux lampes conservées à l'École des mines ont servi à des essais faits dans les travaux par MM. les inspecteurs généraux Mallard et Laur, et dans sept tournées de mines grisouteuses que j'ai effectuées avec les
ingénieurs des mines et le personnel des compagnies dans les houillères suivantes Compagnies d'Anzin (fosse Renard n° 1). de Lens (fosse n° 7) de Liévin (fosse n° 1).. . . Mines de Blanzy
7 juillet 1892. 15 juin et 25 oct.1892. 26 octobre 1892. 23 juin 1892.
Houillères de Saint-Etienne (puits du Treuil et de la Pompe) Société de la Loire (Puits de la Chana).
l'observation de la lampe, et j'en ai pris moi-même un certain nombre dans mes tournées. Ces différentes prises
d'essai ont été analysées à l'École des mines au moyen de l'appareil Coquillion, modifié par M. Le Chatelier. Il a été ainsi fait deux cents comparaisons s'appliquant à des points des travaux souterrains où il y a lieu de croire que l'atmosphère était homogène, et les teneurs accusées par la lampe et l'analyse comparables entre elles.
Les observations du nouvel indicateur de grisou, faites au double point de vue de la sécurité et de la précision, ont donc porté sur un assez grand nombre d'exemplaires expérimentés dans les principales mines grisouteuses françaises, présentant les régimes les plus variés
au point de vue de l'aérage et des dégagements de
13
iv
AVEC L'INDICATEUR DE GRISOU DE G. CHESNEAU. 511
25 juin 1892. Id.
grisou.
D'une façon générale, les résultats obtenus au cours des essais ont été assez satisfaisants pour que plusieurs des com-.
pagnies houillères qui les exécutaient, ainsi que quelques
autres qui en ont connu les résultats, n'aient pas voulu attendre l'avis de l'administration pour munir leurs puits grisouteux de cet appareil. Dès le mois d'octobre, M. Fran-
çois, ingénieur en chef de la Compagnie d'Anzin, m'annonçait son intention de substituer dans tous ses travaux le nouvel indicateur à la lampe Pieler. Cet exemple a été suivi, et actuellement les commandes des compagnies françaises s'élèvent à quatre-vingts lampes. Un premier
Le nombre des lampes expérimentées a donc été en
lot de quinze lampes a été. fourni dans le courant de
tout de quinze. La Société .des houillères de Saint-Étienne et la com-
janvier 1893, dont cinq à la Compagnie d'Anzin, mises aussitôt en service, ont donné des résultats satisfaisants. Il m'a paru dès lors inutile d'attendre plus longtemps pour clore la période d'essais., et j'ai invité les ingénieurs qui avaient bien voulu s'en charger (et auxquels j'adresse ici tous mes remerciements), à me communiquer leurs observations s'étendant jusqu'au 31 janvier 1893.
pagnie des mines de Ronchamp ont contrôlé par de nombreuses analyses de laboratoire les indications fournies par la lampe. Les Compagnies d'Anzin, de Lens et de Liévin m'ont adressé des échantillons d'air grisouteux
pris dans des points où la teneur avait été déduite de