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ESSAIS EFFECTUÉS DANS LES MINES
exercés ont pu même apprécier sa présence à partir de 0,1 p. 100 (ainsi qu'on le verra plus loin à propos de la précision des dosages obtenus). Les lampes Pieler à alcool ordimaire qu'on a fréquemment observées parallèlement avec le nouvel indicateur de grisou, n'ont donné pour plusieurs
observateurs d'indications appréciables qu'a partir de 0,5 ou même de 1,0 p. 100 (5). Ce résultat montre l'importance de l'addition du chlorure de cuivre à l'alcool pour augmenter la netteté des auréoles. Aux mines de (*) La compagnie d'Anzin a fait de nombreuses comparaisons entre les indications données par les lampes Pieler et celles du nouvel indicateur, dont plusieurs ont été contrôlées par des analyses; voici, à titre d'exemple, quelques-unes de ces comparaisons TENEUR EN GRISOU
PUITS
d'après
OÙ
les expériences ont été faites
Fosse Renard.
(19 juillet 1892) Veine Lebret, 546, Fosse d'Ilérin. (1`r décembre 1892))
Moyenne veine. .
OBSERVATIONS
la lampe la lampe l'analyse Pieler Chesne. p. 100 0,0
p.100
0,1
0:1
0,2 0,4 0,5 0,6 1,0
0,7 0,9 (I)
0\
q(3)
1,0 1,2 1
1,6) 0.8 0,7
01
1,1
0,1(3) 0,3 0,1 0,1 1,4
0,6 0,8 0,5 0,5 1,2 0,5 1,6
1.3 1,5 0.0 0,0
1,6 1,8 0.3 0,4
0,1
Fosse Dutemple. (10 décembre 1892)
0,0
0,8
P, 100 0,1 0,4 0,7
1,0
(1) Réglage un peu bas; en outre, il parait y avoir eu erreur d'appre.
ciation sur la hauteur des cônes
1,0 1,3 1,7
bleus pour les deux premièreslertures, l'observation ayant pris probablement comme lueur totale le cône bleu seulement.
0,8 ( non
avait été fait trop bas, l'écran
(5) Le réglage de la lampe Pieler
analysé) n'ayant que 23 millimètres au
lieu de 30.
(3) Dans cette série d'expérien-
ces, on s'est appliqué à faire un réglage aussi exact que possible de la lampe Pieler, dont l'écran a été soigneusement vérifié et qui a été complètement remplie d'alcool. ArJ
Ce. n'est en somme qu'au-dessus de 1 p. 100 que la lampe Pieler a donné des indications assez précises.
AVEC L'INDICATEUR DE GRISOU DE O. CLIESNEAU. 517
Ronchamp cependant, on a trouvé que les auréoles, pour
de très faibles teneurs, étaient aussi nettes en supprimant le chlorure de cuivre dans l'alcool ; en revanche, dans d'autres houillères, notamment à la Société des houillères de Saint-litienne, on a mieux apprécié les auréoles aux faibles teneurs en forçant la quantité indiquée de chlorure de cuivre. En réalité, en augmentant celleci, on verdit plus fortement le cône bleu de combustion du grisou et aussi la lueur qui le surmonte, en sorte que la séparation du cône et de la lueur peut paraître moins nette, surtout si l'alcool est trop pauvre. En garnissant la lampe d'alcool sans chlorure de cuivre, comme l'ouate du réservoir en contient déjà, les auréoles sont encore teintées par le cuivre et l'on peut attribuer à la' suppression du sel métallique un accroissement de netteté qui tient seulement à l'abaissement de sa proportion, encore
très suffisante pour colorer le cône de combustion du grisou. .Le fait que le même alcool, sans chlorure de cuivre, ne donne dans les lampes Pieler aucune indication appréciable aux faibles teneurs ne permet pas de douter de l'importance du sel cuivrique, mais j'estime d'ailleurs qu'il vaut mieux en abaisser la proportion au strict nécessaire, quand on est bien accoutumé à l'observation des auréoles : on, atténue ainsi tous les inconvénients corrélatifs de l'emploi de ce sel métallique (encrassement des mèches, corrosion du porté-mèche, etc.). Plusieurs circonstances .influent sur la netteté des auréoles. Une mèche trop serrée donne des auréoles beaucoup plus pâles qu'une mèche lâche, et charbonne au
bout de quelque temps d'allumage. La propreté des tamis est également. d'une extrême importance au point de vue de la netteté des auréoles. Comme le tirage de la lampe est déjà réduit au strict nécessaire, il faut éviter que la section des orifices d'entrée et de sortie d'air soit
diminuée et le tirage. réduit, ce qui arrive forcément