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L'INDUSTRIE DES HUILES DE SCHISTE
ET FRANCE ET EN ÉCOSSE.
cylindre en tôle de 3m,20 de longueur et 1 mètre de dia-
nombreuses réparations sans augmenter sensiblement la durée de la caisse. Chaque batteuse possède deux robinets, placés l'un au fond de la batteuse pour l'écoulement des résidus acides
mètre donnant une capacité intérieure de 2.250 litres, dont on ne remplit que les quatre cinquièmes : elle est placée à 95 centimètres au-dessus de la grille. La chaudière porte à sa partie inférieure une tubulure à robinet de 60 millimètres traversant le massif, qui sert à la vidange des résidus de distillation et les conduit à une
bâche.
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ou alcalins, l'autre à 15 centimètres au-dessus pour la vidange des huiles. Le mécanisme de battage est formé de deux tambours horizontaux à parois évidées en forme d'ailettes hélicoï-
La partie supérieure de la chaudière porte un trou
dales, actionnés par un même pignon à axe vertical qui les fait tourner en sens inverse. L'huile brute venant des fours de distillation est élevée
duisant les vapeurs dans le serpentin en plomb de
par pompes dans un bassin spécial placé à un niveau supérieur aux orifices de chargement des chaudières, afin d'opérer ce chargement par simple manoeuvre de
d'homme pour le nettoyage et un orifice de chargement. Sur un troisième orifice est adapté le col de cygne con40 millimètres de diamètre intérieur, placé dans un bassin cylindrique à courant d'eau froide continu pendant la période de distillation. Les huiles distillées par la chaudière sont reçues dans un bassin divisé en compartiments de 50 litres communiquant par des conduites avec les bassins spéciaux placés dans la cave du bâtiment de rectification renfermant les
batteuses à l'acide et à la soude. Pour éviter de donner des coups de feu aux chaudières,
on les garantit contre le choc direct des flammes du
robinets.
Voici la série des opérations et traitements, et leurs rendements calculés d'après les résultats de l'exercice 1891:
I. La première distillation se fait par charges de 2.100 litres et donne en moyenne, par hectolitre, les produits
suivants (désignés par_ des
foyer par une voûte en maçonnerie placée au-dessus de
Litres.
celui-ci.
Les batteuses mécaniques employées au traitement chimique et au lavage des huiles sont de forme rectangulaire à fond cylindrique. Elles sont placées en deux batteries de niveau différent celles du niveau inférieur, ou se font les lavages à l'eau et à la soude, correspondent à celles de l'étage supérieur, qui servent aux lavages à l'acide et peuvent, par un simple jeu de robinets, recevoir les huiles traitées à l'acide. Les batteuses sont en tôle d'acier de 4 à 7 millimètres d'épaisseur ; depuis longtemps on a supprimé, pour les batteuses à acide, le revêtement en plomb qui exigeait de
lettres et des
indices) A,
Filets
11)A1
D (huile verte à gaz). Résidu de goudron F Pertes
.
.
Densité.
51,61
0,830
9,53
0,880 0,925
18,11
19,13 1,62
1,000
Total
100,00
Les huiles sont recueillies dans des bassins séparés, disposés dans les caves du bâtiment pour être envoyées par pompes aux appareils de traitement. Le résidu de goudron F est reçu encore liquide dans des bassins couverts ; c'est un produit marchand vendu Tome III, 1893.