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ET SES DÉCHETS.
224 EXPLOITATION DE L'ANTHRACITE EN PENNSYLVANIE
Enfin les poussiers traversent des trous qui ont souvent moins de 2 millimètres de diamètre. Les emplois de ces menus sont les suivants 1° Usages domestiques. Le peu peut s'employer dans les foyers domestiques soit seul, soit pour couvrir le feu,
surtout la. nuit. Quand on sait s'en servir, il est d'un excellent usage dans les fourneaux de cuisine. La consommation de ce combustible se développe beaucoup. Le buckwheat des divers numéros peut servir dans les calorifères. On l'emploie souvent pour produire la vapeur distribuée dans les villes pour le chauffage privé. 20 Production de la vapeur. Le pea est excellent pour là production de la vapeur. On s'en sert beaucoup
sur les bateaux à vapeur. C'est un combustible bien propre, brûlant parfaitement avec le tirage naturel. Le buckwheat n° 1 le remplace de plus en plus. On commence aussi à brûler les numéros 2 et 3, seuls ou mélangés à d'autres menus, ou à la sciure de bois. 3° Locomotives. Les menus anthracites sont brûlés dans un grand nombre de locomotives, le buckwheat pour
le service des marchandises, et le pea pour celui des
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siers d'anthracite avec des charbons gras, on a obtenu des cokes d'assez bonne qualité, mais cette fabrication ne parait pas se développer. Le 6° Emploi en mélange avec des charbons gras. charbons poussier d'anthracite peut brûler avec les gras. A New-York ce mélange est fort employé ; la proportion de charbon gras descend jusqu'à un diXièMe du total.
Emploi en mélange avec des résidus de pétrole. Les menus anthracites se mélangent bien avec les résidus épais des raffineries de pétrole. 8° Fabrication des briquettes. Les menus anthracites
servent à la fabrication des briquettes, surtout pour l'usage domestique. Les grosses briquettes, pour l'industrie, se sont peu répandues. Le rapport donne une liste de 89 brevets, pris depuis 1837, relatifs à la fabri-
cation de ces briquettes : les inventeurs ont prévu l'emploi des éléments agglutinants les plus variés, depuis le plâtre jusqu'à l'écorce d'Eucalyptus et le sang de boeuf. C'est
surtout sur les ports d'embarquement et aux points de grande manutention que les fabriques de briquettes se
voyageurs. Beaucoup de ces locomotives sont munies de la vaste grille Wootten , analogue à celle de M. Belpaire en Belgique. La plupart des compagnies de chemins de fer
sont installées.
usant de ces menus, s'en déclarent fort satisfaites et ne
vérulent, cules insufflant dans un fourneau. Ces procédés
voient pas que la consommation en soit plus forte qu'avec le gros. Les cendres dans ces menus forment en général
12 à 15 p. 100 du poids total. Le combustible doit être chargé fréquemment et régulièrement en couches minces. 40 Générateurs à gaz. Après quelques essais, d'abord infructueux, on a réussi à utiliser le pea et les numéros 1 et 2 de buckwheca dans des générateurs à gaz. Le prin-
cipal est de n'y laisser qu'une faible proportion de cendres, grâce à un bon lavage. 5° Fabrication du coke. En mélangeant les pous-
Depuis 36 ans, plusieurs 9° Emploi en poudre. essais ont été tentés pour brûler les menus à l'état pul-
ne sont pas répandus en pratique. La difficulté paraît être d'obtenir une poudre assez fine. Certains anthracites 10° Emploi comme peinture. en poudre donnent une belle couleur noire. M. John R. Wagner a fait, pour MM. Coxe frères, une série d'expériences sur la combustion des menus anthra-
cites. II a trouvé que l'emploi d'un souffleur à vapeur sous la grille était le plus commode : avec un ventilateur, la combustion est un peu plus complète ; il reste moins
de charbon avec les cendres ; mais les mâchefers sont