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RELATIONS ENTRE LA PRESSION, LE VOLUME
pressions de L000 atmosphères, disons quelques mots des procédés spéciaux par lesquels il a étudié la compressibilité de l'acide carbonique à basse pression, entre 1 et 8 atmosphères, et à des pressions inférieures à la pression atmosphérique.
Pressions de 1 à 8 atmosphères. - Pour les pressions peu supérieures à celle de l'atmosphère, la méthode
générale ne s'appliquerait pas aux températures élevées parcè que cette méthode place le fluide étudié au contact d'une colonne de mercure ; or, dès que la température dépasse une faible valeur, la tension de la vapeur mercurielle prendrait dans la masse trop d'importance relative. On ne pourrait tenir compte de cette tension par le calcul, car ni la constance de la densité de vapeur du mercure
du haut en bas de la chambre piézométrique, ni la loi du mélange des gaz et des vapeurs saturées, n'offriraient à cet effet une suffisante certitude. À 3000, la tension de vapeur du mercure est, d'après Regnault, 242 millimètres.
ET LA TEMPÉRATURE DE L'ACIDE CARBONIQUE. 453
de Sprengel : soit u la pression qui subsiste néanmoins dans le second cylindre au début de l'expérience ; on mesure enfin la pression finale P, aux deux cylindres. Le rapport cherché est V,
(Vo + "\T)
Il faut donc que le contact du mercure et du gaz ait
PV
\
Vo ± Vi)
Poyo
Les deux cylindres sont plongés dans un même bain à température constante ; l'appareil a été minutieusement étudié en vue d'éliminer les causes d'erreur. M. Amagat a trouvé ainsi TEMPÉRATURE
degrés 50
100
201
lieu exclusivement dans une partie non échauffée de l'appareil. On se propose, dans ces expériences, d'étudier, comme l'avait fait Regnault, le rapport
1)1
300
PRESSION INITIALE
p 21
0,74 1,47 2,91
1,0037 1,0075 1,0143
0,72
1,0027 1,0051 1,0085
0,71 1,41
2,80
1,0009 1,0025 1,0041
0,72 1,43 2,87
1,0003 1,0015 1,0017
1,43 2,82
Pressions inférieures à 760 millimètres. La compressibilité de l'acide carbonique aux pressions inférieures à la pression atmosphérique avait été étudiée, vers 1874-
P'V
1876, par MM. Mendeleeff, Kirpitchoff et limilian, et par
est sensiblement égal à 2. La méthode consiste à introduire dans un cylindre en verre épais de
M. Siljerstrôm. M. Amagat fit à ce sujet une première étude en 1876, puis il a repris la question en 1883. Sa méthode est en principe la même que pour la recherche
lorsque
v'
volume V0, le gaz sous une pression Po que l'on mesure ; on met alors ce liquide en communication avec un second cylindre placé à côté du premier, dont le volume V, est sensiblement égal à Vo, et où l'on a fait le vide au moyen
de la machine pneumatique et au besoin de la pompe
qui précède ; mais l'appareil diffère, en raison de la nature
différente des erreurs à éliminer. Les observations ont été faites à la température ambiante, entre 15 et 20°. Les capacités Yo et Y, sont constituées par deux boules de verre superposées, plongées dans un même bain à tem-