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NOTE SUR L'APPAREIL FLAMACHE
POUR LE CANTONNEMENT DES TRAINS.
doux ff et d'une pièce en cuivre présentant la forme
vement de la manivelle dans le sens D, V, G; mais il
indiquée sur les fig. 5 et suivantes. L'arbre de la manivelle porte en face du butoir deux cames P et n; n est fixée sur l'arbre, P peut tourner librement sur cet arbre, d'un angle limité, étant portée à cet effet par un manchon échancré mobile dans cette mesure sur l'arbre ; on voit que P peut, dans certaines positions, ne pas être entraînée par la manivelle, et être entraînée dans d'autres positions ; les déplacements des deux cames ne sont solidaires que lorsque le manchon mobile est entraîné par l'arbre ; les fig. 5 à 10, sur lesquelles la position de la manivelle est figurée par un trait pointillé, permettent de se rendre compte des diverses positions que peuvent prendre le butoir et les cames. On voit notamment sur la fig. 10, que quand le butoir est adhérent, la manivelle, si elle peut quitter la position V, ne
peut toutefois arriver jusqu'à la position G, la came n venant buter contre le talon L du butoir. Le transmetteur est complété par l'interrupteur I (fig. 5 à 10), qui se compose de deux lames élastiques communiquant l'une avec le fil de ligne, l'autre avec Pélectro-transmetteur et la pile. On verra par la suite le rôle de cet organe.
Le récepteur (fig. 11 à 14) est placé Récepteur, derrière le transmetteur ; il consiste en un électroaimant E commandant une armature de forme spéciale, dite crochet; le crochet est formé par l'armature de fer doux ff, qui porte une pièce en cuivre de forme spéciale et mobile autour d'un axe O'; la pièce en cuivre porte une encoche, dans laquelle peut venir se placer le bec d'une came entraînée par l'arbre de la manivelle de l'appareil (arbre qui porte déjà, comme nous l'avons dit, les cames en relation avec le butoir), auquel elle est invariablement liée ; de la sorte, le crochet ne s'oppose jamais au mou-
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s'oppose, dans certaines positions, au mouvement en sens inverse ; quand la manivelle est verticale, il sera impossible de l'amener à la position D si l'électro-aimant n'agit pas (fig. 12). Dans la position V (fig. il), cette came. maintient le crochet en. contact avec l'électro. Remarque. On voit que : 10 pour faire passer la manivelle de V à G, il faut qu'aucun courant n'influence l'électro-transmetteur ; car si le butoir est adhérent, la lame fixée à l'arbre sera arrêtée par le talon du butoir (fig. 10); 20 pour faire passer la manivelle de Y à D, il faut qu'un courant influence l'électro-récepteur. Or, c'est. seulement lorsque la manivelle est en D que le disque E porté par elle (fig. 4) présente son encoche au taquet t, et que par suite le levier de manoeuvre du bras sémaphorique est déclenché ; c'est donc dans cette seule position de la manivelle qu'on peut effacer ce bras qui, comme nous l'avons dit, est normalement fermé pour toute autre position.
On remarquera que les électro-aimants n'ont pas à mettre leurs armatures en mouvement, ce rôle est rempli par les cames ; celui des électro-aimants se borne à maintenir les armatures attirées quand les cames les abandonnent.
Commutateur. Le commutateur consiste en un cylindre en bois monté sur l'arbre des manivelles comme les cames du transmetteur et du récepteur. Il est garni de segments métalliques de diverses grandeurs, isolés les uns des autres ; des balais, au nombre de dix, viennent, par leur contact sur ces segments, réaliser les connexions utiles entre les circuits figurés au schéma des courants sous les numéros 1 à 10 (fig. 15 et 16). L'ensemble des traits représente le schéma d'un poste intermédiaire ; les