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L'INDUSTRIE DU PÉTROLE
AUX ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE.
en France par la maison Thomson et Bedford. Il existe en Amérique des usines spéciales pour le traitement des résidus du raffinage après la séparation des essences, des huiles d'éclairage et de la paraffine. Cette huile-résidu à l'état brut est un produit lubrifiant, souvent employé. Sa densité variable est toujours forte : elle atteint 0,915 à 0,925.
10 Les gaz du début, non condensables, sont ramenés dans les foyers pour économiser le combustible 2° Les huiles lourdes sont brûlées si l'on n'en fabrique
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On la purifie de diverses façons : par une simple exposition à l'air, par un filtrage au noir animal, par la distillation. Ce dernier procédé fournit des espèces très différentes comme densité et comme emploi.
Les plus légères n'ont que 0,835 à 0,850 de densité ; tel est le Summer, vendu 16 francs au Havre, droit de douane non acquitté. Ce sont les moins estimées. Souvent même ce premier produit de la distillation, ne trou-
vant pas acheteur, est remis dans la fabrication de l'huile brute de pétrole. Les huiles qui passent de 0,850 à 0,870 sont employées libres et surtout à l'état de mélange avec des huiles végétales et animales pour leur donner de la consistance ; ce
sont les huiles à broches et à pièces mécaniques ordinaires. Les huiles les plus denses, de 0,880 à 0,930, sont les plus abondantes.
Ce sont aussi les meilleures, surtout pour les pièces de machines qui sont soumises à des pressions énergiques, ou qui tournent à de grandes vitesses. Certaines huiles lubrifiantes sont amenées aux fortes densités dont on vient de parler par un courant de vapeur surchauffée, destinée à chasser les produits les plus vola-
tils et les moins lourds.
Dans cette usine de la « Standard Oil Company » comme dans celle, tout aussi importante, de Point-Breeze
à Philadelphie, que nous avons visitée aussi, on utilise tous les produits formés
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pas de la paraffine, de la vaseline ou des huiles lubrifiantes
3° Les goudrons sulfuriques sont étendus d'eau ; on en retire un goudron épais qui est brûlé après lavage, et de l'eau acide qui est utilisée pour fabriquer du sulfate
de fer, ou comme engrais
4° Le coke trouve son emploi comme combustible ou dans l'industrie électrique. III.
Usine de la Standard Company ci Whiting dans le voisinage de Chicago.
Cette usine, toute récente et extrêmement vaste, occupe 1.000 ouvriers et recouvre 300 acres (*), Ce personnel très considérable est justifié par l'immense production, par la grande variété des produits formés, par la fabrication des accessoires de toute sorte, caisses, boites, bidons en fer-blanc, etc. En outre, le personnel industriel, qui est minime dans les autres usines, est plus fort dans celle-ci parce que l'huile traitée est l'huile de Lima, dont il faut opérer la désulfuration par des procédés difficiles et encore à l'état d'essai.
La raffinerie est sur la voie ferrée et constitue le terminus des pipe-lines qui amènent l'huile de Lima. Elle est même l'origine de pipe-lines qui transportent l'huile brute ou l'huile lourde à des établissements industriels. On y travaille par an au moins 10 millions de barils d'huile de Lima. L'usine de Lima en raffine environ 3 mil-
lions. La « Standard Company » vient d'ajouter une annexe à son usine de Cleveland pour augmenter la
production.
(*) L'acre vaut 40 ares 46.