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.LES RICHESSES MINÉRALES
- immédiatement recouverts par des terrains récents, sans
aucune trace de couches intermédiaires. M. Mackay a signalé, au voisinage, la présence de béryl, spathfluor et tourmaline (*).
Dans les montagnes de l'île Méridionale, il existe des gisements de néphrite que les Maori exploitaient autrefois pour en faire des ornements et
Néphrite.
qui avaient fait donner à cette île le nom indigène de Tevahi Panamu, habituellement traduit par Ile du Jade. Ces gisements sont disséminés du cap Foulwind à la pointe Cascade.
Des gisements de schéelite importants la se trouvent dans province la plus méridionale de l'île -du Sud (Otago), notamment à l'extrémité du lac Wakatipu, sur la partie haute du bassin de la Clutha, depuis longtemps connue pour ses mines d'or, et à Waipori , Mc Crae's, Hyde. En 1892, on a fait un commencement d'exploitation et des marchés ont été conclus, parait-il, pour fournir
200 tonnes à Londres au prix de 15 à 16 francs par
unité d'acide tungstique pour un minerai contenant 55 à 60 p. 100 -de cet acide. De Hochstetter signale enfin, sur le rivage Ouest de l'île Nord, entre Auckland et Plymouth, un sable contenant de la magnétite et du titane.
Depuis 1866, on a reconnu la présence du pétrole en trois points lourde 10 Sugarloaves (district de Taranaki); huile très -dans une brèche et impropre à l'éclairage. Suintements trac,hytique. Des sondages profonds n'ont pas rencontré de nappe importante.
Huile minérale.
(*) AMI,. géol., 1891, p. 587..
DE LA NOUVELLE-ZÉLANDE.
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2° Waiapu, Poverty Bay, sur la côte Est du district d'Auckland. Huile à paraffine analogue à celle du Canada, donnant, après trois distillations, 65 p. 100 d'huile d'éclairage de poids spécifique 843. Gisements dans le crétacé.
3° Manutahi, Waiapu, East Cape. Huile brun pâle, très transparente, contenant peu de paraffine. On trouve, en outre, des schistes bitumineux, dans la partie supérieure des dépôts houillers (*).
Sources chaudes
Dans l'île du Sud, on ne connaît que deux sources chaudes, l'une dans les plaines d'Hanmer (comté Amury), l'autre près du lac Sumner, à 50 kilomètres sud-ouest de la première (limite sud de la province de Nelson). Mais, dans l'île Nord, elles sont, au contraire, fort nombreuses et tout spécialement sur l'axe de fracture (***) marqué par les volcans encore fumants de Tongariro, du Tarawera et de Whakari, les lacs de Taupo, Rotorua, Tarawera, etc., région célèbre pour ses mer-
veilles naturelles, ses geysers, solfatares, volcans de boue, etc... A l'est de cette ligne, on en cite une sur le Waiapu, près d'East Cape, plusieurs sur le cours de la Tbames qui se jette dans le golfe d'Hauraki et une près de la baie d'Islands à Mahurangi. Cette région fameuse du lac Taupo a été assimilée à un ancien golfe, en partie comblé et isolé de la mer par l'entassement progressif des déjections volcaniques (****) (*) _Handbook of New Zealand mines, 1887, p. 352. (**) Voir, Sur ces sources : de Hochstetter, passim R. Abbay (Quart. Tourn. geol. soc., XXXIV, p. 170) Skey (TT ai2S . N. Z. hist., X, p. 243); Hector (Handbook of New Zealand, 1883). Voir encore Reclus, XIV, p. 83t. (*"*) Cet axe de fracture bien connu est, comme l'a remarqué Dana, parallèle à nombre de grands accidents terrestres, notam-
ment les Alleghany, les monts Scandinaves, la côte orientale d'Asie, etc., et perpendiculaire sur le grand axe du Pacifique. (***) Ramond. loc. cil., p. 69.