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NOTE SUR -LES CORROSIONS PAR PUSTULES
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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exprimé, en donner ici un extrait résumant l'état actuel de la question.
NOTE Slin
LES CORROSIONS PAR PUSTULES DES CHAUDIÈRES A YeE1111 Par M. OLRY, Ingénieur en chef des mines.
,Aspect des corrosions par pustules. Les corrosions par pustules ont un faciès bien différent de celui d'autres corrosions dues , par exemple, à l'action de sels ou d'acides contenus dans l'eau (corrosions en surface, par sillons, vermiculaires, etc ) La tilde présente des cavités parfois pivotantes (fig. f); mais se rapprochant le plus ordinairement de la Fig. I. forme sphérique (fig. 2) En même temps que tes trous se creusent, ils se remplissent d'une poudre brune, rougeâtre ou jaunâtre, constituée principalement par de l'oxyde de fer produit au détriment du métal at-
eee- ff/
On sait depuis longtemps que des eaux d'alimentation très pures peuvent être dangereuses pour la conservation des générateurs. Dès l'année 1876, M. Aguillon (*) signalait l'exemple remarquable de la perforation d'une chaudière alimentée, à Vialas, au moyen d'une eau de pureté parfaite, titrant 00 à l'hydrcitimètre. L'opinion déjà domi-
nante à cette époque était que les corrosions de cette nature, consistant en des cavités isolées, avec formation
d'ampoules ou pustules remplies de matière oxydée, devaient être attribuées à l'action de l'air très oxygéné contenu dans l'eau; mais, aujourd'hui encore, la lumière
est loin d'être faite à l'égard des circonstances de la production de ces corrosions, des causes de leur aspect spécial, et des particularités qui favorisent ou entravent' leur développement. La Commission centrale des machines à vapeur nous ayant confié, alors que nous étions son rapporteur, la mission de lui présenter une étude sur ce sujet, nous allons, conformément au désir qu'elle a (0) Comptes rendus mensuels de la Société de l'Industrie
minérale, avril 1876.
taqué. Le volume de cette poudre étant supérieur à celui du métal qui a disparu; il se t'Orme, au-dessus de chaque trou, une sorte de champignon, également à peu près sphérique : c'est la pustule. .Sa. surface est .souvent re-
couverte par une pellicule de couleur brun jaunâtre, mince comme une coque d'oeuf, et composée surtout d'oxyde de fer et de sels de chaux. Il existe des pustules qui tombent en poussière au moindre contact; d'autres sont beaucoup plus solides, à cause, notamment, de la dureté de la pellicule qui les recouvre ; ces dernières se dé-
tachent même parfois de la tôle, et, roulées par l'eau, donnent lieu à de petits rognons (*) légers, poreux, non homogènes, et différents de dimensions et d'aspect. Nous donnons ci-après des analyses de la poudre con(*) Compte rendu des séances du troisième Congrès des ingénieurs en chef des Associations de propriétaires d'appareils à vapeur, 1878. CorrosibmS intérieures des tôles des réchauffeurs.