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NOTE SUR LES CORROSIONS PAR PUSTULES
nulle , et on n'observe ni plus ni moins de corrosions. pustuleuses dans les appareils à basse pression que dans
- ceux à pression élevée. D'autres admettent au contraire
que les hautes pressions et les hautes températures favorisent les corrosions. En ce qui nous concerne, nous croyons qu'il ne faut guère attacher d'importance à la pression et à la température maximum qui règnent dans la chaudière. Ces éléments semblent presque étrangers à la formation des pustules. Celles-ci ayant leur origine dans les gaz conte-
nus dans l'eau d'alimentation à l'état de dissolution, se concentrent au voisinage de l'entrée de cette eau dans la chaudière, c'est-à-dire, en général, dans la région la plus froide de l'appareil peu importe que la température du liquide atteigne ailleurs un degré plus ou moins élevé ; cette circonstance, de même que la pression ne peut exercer quelque effet et encore un effet peu marqué que sur la facilité et la rapidité du dégagement des gaz ; elle n'intervient donc que d'une manière
accessoire.
Influence du mode de montage des appareils. Dans les réchauffeurs bien établis, à circulation active et permettant un dégagement facile et rapide des gaz dissous dans l'eau, les corrosions sont le plus souvent peu im-
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
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gaz fournies par cette eau, se trouve naturellement aggravée lorsque la durée de ce contact augmente. C'est pour la même raison qu'on observe fréquemment
des corrosions par puStules dans les parties les plus froides des chaudières où la circulation de l'eau n'est pas active, et où l'équilibre de température s'établit mal, lorsque l'introduction de l'eau d'alimentation se fait dans ces parties. Nous avons déjà cité, comme répondant à ces conditions, les régions basses des chaudières à foyers intérieurs et des chaudières verticales, ainsi que les bouilleurs des chaudières à flammes renversées, qui sont assimilables à des réchauffeurs.
En un mot, il faut s'attacher, dans le montage des chaudières et de leurs annexes, à ce que la circulation se fasse convenablement, à ce que l'oxygène et l'acide carbonique se dégagent rapidement, et à ce que ces gaz soient ensuite immédiatement entraînés dans le réservoir de vapeur, afin qu'ils ne puissent pas exercer sur les tôles l'action locale qui résulte d'un contact prolongé. Lorsqu'il en est ainsi, la corrosion pustuleuse ne se produit jamais, ,même lorsqu'on fait usage d'eaux susceptibles de la provoquer. On peut encore obtenir le même résultat en faisant déboucher le tuyau d'alimentation dans une région chaude
s'éliminer rapidement, on remarque presque toujours des corrosions locales plus ou moins étendues, affectant gé-
de la chaudière, ou même dans la vapeur. Ce système présente parfois des inconvénients et peut obliger à prendre certaines précautions, mais il a du moins l'avantage d'exclure complètement la pustulence, car les gaz dissous se dégagent avec rapidité et sont immédiatement entraînés dans le courant de vapeur. C'est ce qui fait dire parfois qu'il existe une relation étroite entre la
mentation chargée de gaz oxydants ou avec les bulles de-
production des corrosions par pustules et la vitesse d'échauffement de l'eau; si cette vitesse est grande, les pustules cessent de se manifester. Dans le même ordre d'idées, il faut, dans le cas des
portantes et générales. Au contraire, lorsque l'eau séjourne longtemps dans les réchauffeurs, ou qu'elle n'y atteint pas une température d'au moins 60 degrés, 011 encore que les gaz dissous dans l'eau ne peuvent pas.
néralement le caractère des corrosions par pustules. Cette différence tient à ce que la pustulence, qui a pour origine le contact prolongé des tôles avec l'eau d'ali-