Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
ÉTUDE THÉORIQUE ET PRATIQUE
DES LOCOMOTIVES COMPOUND.
de pleine admission sensiblement différent, soit en plus, soit en moins, du volume du petit cylindre. Il y a donc une admission moyenne au grand cylindre, qui doit correspondre à un cran de marche facile au point de vue de la distribution, par exemple, à 45 ou 50 p. 100 d'admis-
teur, à fond de course. Rien ne s'oppose, en réalité, à
90
sion.
Pour la locomotive du Nord, l'admission usuelle est de 50 p. 100 et on ne descend que très rarement au-dessous.
91
ce que le degré d'introduction, au grand cylindre, soit audessous du point critique. Seulement les degrés d'introduction trop faibles présentent plus d'inconvénients que les degrés d'introduction trop élevés. On a vu plus haut qu'une admission de 40 p. 100 au grand cylindre (un peu
inférieure au rapport des volumes, qui est, soit soit 41,3 2,42 '
L'admission, correspondant exactement au volume du petit cylindre, serait de 41,3 p. 100. Donc, étant donné
p. 100) est tout aussi économique qu'une admission de
que, à cause de la distribution, le cran de marche,
L'habitude, entrée dans la pratique, de combiner les grands cylindres et leurs distributions de façon à ne
41,3 p. 100, est plus défavorable que celui de 50 p. 100, il est certain qu'au point de vue de la chute de pression entre les cylindres, le volume du cylindre à basse pression est un peu trop grand. Dans la pratique, on se sert exclusivement, au grand
cylindre, d'admissions très longues, au moins égales. à 50 p. 100. Il y a à cela deux raisons. La première, c'est qu'avec ces admissions les inconvénients des distributions par tiroirs sont très atténués. La durée de l'échappement anticipé' ainsi que celle de la compression sont courtes, et ce dernier point est avantageux, surtout aux grandes vitesses. La seconde raison, c'est qu'on cherche à se conformer
au principe relatif au point critique, qu'a mis en évidence M. Mallet et qui peut se résumer ainsi : Le cylindre détendeur devant toujours pouvoir débiter la vapeur qui provient du cylindre admetteur sans occasionner dans ce dernier une contre-pression nuisible, le volume de vapeur
admise au second cylindre ne doit pas être inférieur au volume du premier cylindre. Cette admission minima constitue le point critique. Ce principe n'est pas complètement exact, parce que la dépense du cylindre détendeur est loin d'être égale ala, quantité de vapeur qui se trouve dans le cylindre admet-
50 p. 100.
marcher qu'avec des admissions de 50 à 60 p. 100 présente des inconvénients, provenant de ce que le travail effectué par une locomotive doit être variable. En effet,. quand on a à produire un travail considérable, les longues admissions aux deux cylindres sont nécessaires, cela est
évident; mais si, pour un travail modéré, exigeant une. faible dépense de vapeur, on conserve toujours la même
longueur d'admission au grand cylindre , la pression dans le réservoir intermédiaire devient faible, le grand cylindre travaille dans de mauvaises conditions et le rendement est diminué. On est obligé, alors, d'étrangler la vapeur au régulateur et on n'utilise plus. la haute pression de la chaudière, principale et même unique raison d'être des machines compound.
Ainsi, il ne faudrait pas s'astreindre à marcher, dans. tous les cas, avec des admissions aux grands cylindres supérieures à 50 p. 100. Il est nécessaire d'ajouter que la modification du réglage de la distribution et des espaces ne ieut
israedsmsesriaoiitl.la conséquence nécessaire de la réduction
Le motif principal qui conduit à donner au cylindre à basse pression un grand volume est de faire une détente
aussi complète que possible. Mais il ne faut pas avoir