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160 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION
de ii à 19 p. 100 et est de 15 p. 100 en moyenne, quand on passe des tubes de 5 mètres aux tubes de 3 mètres; .cette augmentation est d'autant moins accusée que les tirages sont plus forts
3° L'activité de la combustion croit dans de fortes proportions quand le tirage augmente ; quand on passe du tirage de 45 millimètres au tirage de 25 millimètres, P diminue de 25 à 31 p. 100, suivant le foyer et la longueur des tubes ; il augmente, au contraire, de 27 à 33 p. 100 quand on passe du tirage de 45 à celui de 75 millimètres. L'influence du tirage est, sensiblement la même, quel que soit le foyer ; elle diminue régulièrement, mais peu, quand on raccourcit les tubes ; cette influence se
traduit, pour chaque millimètre de variation du tirage dans les limites expérimentées , par une augmentation moyenne de 1 p. 100 au-dessus de 45 millimètres et une diminution moyenne de 1,4 p. '100 au-dessous.
Eau vaporise'e par heure (puissance) : E.
La Pl. VII,
DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.
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2° Tout d'abord la puissance augmente d'une façon continue, au fur et à mesure qu'on raccourcit les tubes à partir de 7 mètres ; elle atteint un maximum entre 4 mètres et 4',50, pour diminuer ensuite quand on emploie des tubes de plus en plus courts. Cela s'explique facilement; en effet, quand on diminue la longueur des tubes partir de mètres, la résistance des gaz à leur passage dans les tubes diminue ; il en résulte que, à égalité de
tirage, l'activité de la combustion P augmente, ce qui tend à augmenter E. D'autre part, quand on diminue les tubes le rendement économique
diminue, à cause
de la diminution de surface de chauffe ; cela tend à diminuer E.
Cela posé, quand on diminue les tubes de 7 mètres à 4"1,50 ou 4 mètres, la cause précédente d'augmentation de E l'emporte sur la cause de diminution, de sorte que E augmente jusqu'à un maximum. Ensuite, quand on diminue les tubes au-dessous de 401,50 ou 4 mètres, la cause
1, 2, 3, 4 et le tableau n° 2 montrent .comment, toutes choses égales d'ailleurs, la puissance E varie avec la nature du foyer, la longueur des tubes et le tirage ; on en tire les conclusions suivantes 1° La voûte longue la diminue toujours, d'autant plus
de diminution l'emporte sur la cause d'augmentation,
-que les tubes sont plus longs. La voûte courte la diminue pour les tubes longs et l'augmente pour les tubes courts:
tions Sont moins grandes.
il y a sensiblement équilibre pour les tubes de 4 mètres -à 4m,50. Le Tenbrink agit comme la voûte courte, mais plus énergiquement ; c'est pour les tubes de 5 mètres -qu'il y a équilibre, avec ce bouilleur ; au-dessous de
indique la valeur relative de la puissance avec tubes de 3 mètres par rapport à là puissance avec tubes de 5 mètres représentée par 100.
fig.
.5 mètres, la présence du Tenbrink augmente la puissauce ; avec les tubes courts et le tirage de 45 millimètres, cette augmentation varie de 3 à 5 p. 100. En général, les grands tirages réduisent les écarts et atténuent un peu l'influence de la longueur des tubes.
parce qu'avec les tubes très-courts, le rendement économique
devient très mauvais.
Avec les voûtes en briques et le Tenbrink, les varia-
Le tableau suivant, établi d'après le tableau n°. 2,
TIRAGE
'25
45 75
FOYER
VOUTE
VOUTE
ordinal.
longue
courte
94 93
108 97
TENBRINK
101
99
98
98
96
96