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DANS LES CHAUDIÈRES DE LOCOMOTIVES.
164 ÉTUDE EXPÉRIMENTALE SUR LA VAPORISATION
165,
pour les autres et pour la voûte courte que pour la voûte
Degré d'imperfection de la combustion.
longue et le Tenbrink. Quand on passe du tirage de 45 millimètres à ceux de 25 ou de 75 millimètres, le rendement économique prend les valeurs relatives indiquées
par le tableau suivant
Nous avons vu que y, et y2 représentent les volumes relatifs d'acide carbonique et d'oxyde de carbone proy2
duits par la combustion. Considérons le rapport TIRAGE
FOYER
TOUTE
ordinaire
longue
VO UTE COU rte
25 millimètres.
103,6 à 101,2
101,1 à 100,7
102,6 à 103
75
TENSIONS
y2+ y, ' ce rapport représente, à un coef ficient constant près, le
rapport de la quantité de chaleur non développée par le carbone qui reste à l'état d'oxyde de carbone, au lieu de passer à l'état d'acide carbonique, à la quantité de-
00
100
100
101,3 à 101,6 100
91,1 h 95,5
97 à 98
97 à 97,5
98,9 à 96,6
Quantité d'escarbilles produites pour 1.000 kilogra2nmes de combustible brut.
chaleur totale qui aurait été développée si tout le carboneétait passé à l'état d'acide carbonique ; en effet, dans les-
volumes v, et y,, nous avons les poids de carbone v, x 1.258 x .
Le tableau n° 4 indique, pour chaque essai, la quantité d'escarbilles produites par 1.000 kilogrammes de combustibles brut brûlé. On a porté sur ce tableau les résultats bruts des expériences sans les rectifier au préalable par des courbes, ces résultats montrant que la longueur des tubes n'a pas d'influence sur la quantité d'escarbilles produites ; mais on y a inscrit les moyennes de ces
chiffres bruts, moyennes dont on se servira plus loin. Voici ce qu'on peut en conclure :
10 La présence, dans le foyer, d'une voûte ou d'un bouilleur Tenbrink diminue beaucoup cette quantité ; c'est la voûte longue qui a le plus d'effet, puis la voûte courte, enfin le Tenbrink ; mais, aux tirages ordinaires, l'effet est sensiblement le même pour les trois appareils; le poids d'escarbilles est réduit de 45 p. 100. 2° Le tirage influe beaucoup sur la quantité d'escarbilles produites ; dans les limites des essais, cette quan-
tité est, toutes choses égales d'ailleurs, sensiblement proportionnelle au tirage.
6
y, x 1.977 x A 22
v, x 0,539, v, x 0,539,
qui ont donné 0,539>< 2.400 + r1 x 0,539 x 8.083) calories,
alors qu'ils auraient donné, s'ils avaient brûlé complètement
(Y. x 0,539 ± y, x 0,539) 8.083 calories.
La perte relative de chaleur est donc 8.083 2.400 VO + t
Le rapport
8.083 v.,
y,
y,
-,--- 0,703
y, y,
v,
mesure donc, à un coefficient cons--
tant près, la perte relative de chaleur due à l'imperfection de la combustion ; nous le désignerons, pour nousconformer à l'usage , par le symbole
C0
CO-1-CO"
et nous-