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ÉTUDE SUR LE SOULÈVEMENT LENT ACTUEL
trémité continentale de tous les fjords de Norvège ; on y trouve à la surface une faune lacustre et, en profondeur, une faune marine arctique. M. Oscar Sars a signalé ce fait en f879, dans un mémoire Arogle bemaerkningev om den marine l'aimas character ved norges nordlige legster, publié par les Tromsô museums aarshefter (*). L'eau des différentes mers est très diversement salée. Un kilogramme d'eau donne, par évaporation, le résidu suivant, d'après un article publié par M. Cloue, dans le Dictionnaire de l'industrie .
Méditerranée à Marseille
41 grammes.
Mer d'Azof Caspienne Mer du Nord Baltique
12
MerMorte
à la surface a300 mètres de profondeur
6
34 18 27 278
La Caspienne, déjà si douce, continue à se dessaler en formant sur ses bords des lacs salés (Hm-mes), ou des dépôts salés (solontchalcs).
Il ne serait pas absolument impossible que les lacs Scandinaves, agissant comme d'énormes verres à réac(*) Il signale, près de Tromséi, une faune arctique comprenant Siphonodentalium vitreum. Môlleria costulata. Cylichna striata. Philine lima. Yoldia limatula. Nucula expansa. Lyonsia arenosa. Diastylis Goodseri.
D'après lui, la limite de la faune arctique est une ligne
sinueuse qui passe au cap Nord, à Bodel, qui coupe la Baltique vers Stockholm, qui traverse la Russie, Pile Ta.rrakaï, les Aléoutiennes et l'Alaska, qui longe au sud la haie d'Hudson, et qui passe à New-York et en Islande pour revenir au cap Nord.
DE LA. SCANDINAVIE.
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tion, eussent précipité leur chlore à l'état insoluble par suite de réactions chimiques. Cependant, il faut le reconnaître, il y a très peu de chlorures insolubles, on ne connaît aucun dépôt de cette nature au fond ou sur les bords des lacs scandinaves ou finnois, et il faudrait, pour que cette dernière hypothèse fût exacte, qu'il y en eût au fond ou sur les bords de chacun d'eux,. VI. HISTOIRE DE LA SCANDINAVIE PENDANT LA PÉRIODE QUATERNAIRE.
Avant d'aborder les constatations géologiques, qui sont la meilleure preuve du mouvement actuel de la Scandinavie par rapport à la mer, il nous paraît indispensable dé tracer en quelques lignes l'histoire des principales phases par lesquelles a passé en dernier lieu le, sol de cette péninsule.
La température moyenne d'un point déterminé quelconque de la surface de la terre, dépend de l'excentricité de l'orbite terrestre et de la position relative de son grand axe et de la ligne des équinoxes. M. Adhémar et M. James Croll ont signalé, avec beaucoup de sagacité, l'influence de la variation de ces deux éléments astronomiques. Quoi qu'il en soit, elle parait moins considérable que celle : 1° de l'altitude du lieu ; 2° de la nature des vents habituels qui le balaient ; 3° de la quantité de neige ou de glace permanente. L'afflux annuel de la neige dépend : 1° de la tempéra turc de l'atmosphère, ou plus exactement du temps penj dant lequel elle est, chaque année, inférieure à 0°; 2° et surtout de l'abondance de la vapeur d'eau amenée par les vents habituels. Un climat très sec est exclusif de la neige, quelle que soit la température. La fonte annuelle de la neige dépend : 1° de son afflux, Tome VI, 1894.
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