Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
est, où l'on a des schistes cristallins, et l'on observe, au milieu du tertiaire, des éruptions récentes, groupées surtout : au nord, à la pointe d'Akradiès; au sud, à la solfatare de Ralamos. Cette ligne N.I30°E , qui marque approximativement la limite sud des manifestations volcaniques quaternaires, est une des directions importun tes de fracture de la mer Egée, celle qu'accusent les côtes de l'Eubée, de la Chalcidique, etc. Prolongée à l'ouest, elle va enfiler l'isthme et le golfe de Corinthe. A l'est, elle se
recourbe peu à peu parallèlement à la Crète et au gouffre profond qui accompagne cette île au nord, touche à Santorin, à NisYros et constitue l'axe volcanique de la mer Egée, en même temps qu'elle indique environ la limite d'extension vers le nord de la quatrième phase méditerranéenne de M. Suess (*). Cette île est remarquable par ses nombreuses sources chaudes,
sont recouverts par des Sur la côte est, des schistes cristallins de meulière de lesquels portent les exploitations trachytes, sur surmontés, de Firlingos. Ces trachytes sont Revma, de soufre calcaires pliocènes des tufs et conglomérats, avec à leur tour, par souvent très fossilifères. stratifiés, avec penLe long de la côte sud, des calcaires bien rattachés au malm inférieur et au néocomien ; dage nord, ont été d'altitude. ils s'élèvent, dans le suc!, jusqu'à 500 mètres produites Enfin, les formations éruptives tertiaires, qui se sont
depuis la fin du crétacé jusque dans le miocène, ont compris successivement : trachyte à pyroxène et sanidine; trachyte à pyroxène, sanidine et mica noir; liparite (ou trachyte quartzifère déveà oligoclase, d après Gobantz). La première roche, très Prophète des sommets de l'île
le loppée, forme quelques-uns sud Elias (772 mètres), le Mikrovoano (622 mètres). Sur lb flanc voir, dans le calcaire, les dykes par du Prophète Élias, on peut lesquels est monté ce trachyte, qui s'est épanché sur le flanc .nord. les La roche qualifiée de liparite repose en discordance sur la roche métallifère de l'île trachytes. Elle est, essentiellement, des c'est au milieu d'elle, en effet, qu'on a trouvé, au sud-est, blende et pyrite de cuivre, qui filons (inexploitables) de galène, c'est là se terminent en pénétrant dans les trachytes voisins; gisements d'argent, sur lesquels surtout que sont d'importants années. Nous on a vivement appelé l'attention depuis quelques qui présentent une constitution allons décrire ces gisements, géologique assez spéciale, en nous servant surtout de deux rapSyra, ports, l'un de M. Cordella, l'autre du consul d'Angleterre à seulement quelques mots, en M. Cottrell (*), et nous ajouterons minérales de File. terminant, sur les autres substances
Minerais d'argent.
Tiafilreit'ffe"" M P. -Feel}, Îitfezré.fc
- , 13trimanganese
fliffihillO S Sclufre
elleaiwe
Gy elpse
M Meulière rem Al Alun
Carte au 290.000 des gisements minéraux de Milo ( d'après M. Cottrell).
ses solfatares, etc. Les principaux terrains qui y sont décrits sont les suivants ") Cf De Launay, B. S. G., 3% t. XX, p. xrst, et Arcli. des Missions
scient., 3°, t. XVI, p. '27.
Les minerais d'argent de
Milo
sont intimement associés à des barytines, elles -mêmes légèrement argentifères et encaissées dans le trachyte ou la liparite. La roche éruptive contient, soit des mouches, soit des veinules de quartz, barytine, galène, pyrite de fer, chalcopyrite et blende, à faible teneur en argent et inexploitables; au milieu d'elle, des poches argileuses, qui semblent résulter de la décomposition superficielle de la roche et d'une concentration correspondante -des éléments métallifères disséminés, sont particulièrement (*) Le rapport de M. Cottrell est, lui-meme, en grande partie, traduit de M. Cordela.