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DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
TUBES INDICATEURS DU NIVEAU DE L'EAU
che ayant été invité, quelques heures après, à en faire la purge, accusa que le tube était « bouché du haut » par la
communication inférieure entre la chaudière et le tube de verre, est greffé sur la chau-
garniture. Ici, c'est le caoutchouc supérieur qui avait
dière (*) ;
produit l'obstruction. La propriété de ce caoutchouc, de se ramollir et peut-être de se boursoufler à haute température, explique bien la forme des expansions indiquées sur les fig. 1 et 2. Formes irréprochables des montures métalliques, composition convenable des garnitures, voilà donc des con-
des couches d'eau contenues à la base du tube de p
ditions à réaliser pour que des obstructions de cette espèce ne risquent pas de se produire. Une règle judicieuse, indiquée par M. Sauvage (*), consiste encore à interposer de petites tresses de chanvre en dessous et en dessus de la bague de caoutchouc. Il convient naturellement d'ajouter le soin dans la pose, et ensuite la fréquence dans les vérifications du fonctionnement du tube, dont il sera parlé plus loin.
le poids spécifique moyen verre et dans ledit tuyau de communication inférieur
entre ce tube et la chaudière ("*);
h (centimètres) la hauteur du niveau de l'eau dans la Chau-
dière au-dessus du point d'insertion de ce tuyau inférieur de communication ;
la différence entre les ni-
ses indications puissent être trompeuses. Il suffit qu'il soit étranglé. Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que ce n'est pas le simple phénomène des vases communicants que présente le système d'une chaudière et de son tube indicateur. Soient (fig. 7) : p (kilogrammes par centimètre carré) la pression dans la chanchère;
p' la pression dans le tube de verre sur la surface libre du liquide;
7 (kilogrammes par litre) le poids spécifique moyen des couches d'eau contenues dans la chaudière, depuis le niveau libre du liquide jusqu'au niveau où le tuyau, qui établit la (*) La machine locomotive, p. 68.
Fig. 7.
veaux de l'eau dans le tube de verre et dans la chaudière, comptée positivement lorsque l'eau est plus haute dans le tube que dans le générateur.
On aurait pour l'équilibre statique 4000 p
DANGER DES ÉTRANGLEMENTS; THÉORIE DU TUBE DE
VERRE. - Il n'est pas nécessaire qu'un tube de verre soit entièrement bouché à l'une de ses extrémités pour que
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An =1000 p'
d'où (1)
z
1000 (p -p') + h
(h
z)
.')
Mais ce n'est pas un équilibre statique qui existe réellement. Supposons, comme première hypothèse, qu'on puisse encore considérer approximativement l'eau contenue dans la chaudière comme étant au repos. En tous cas, le tube de verre et son tuyau de communication supérieur avec la chaudière étant baignés extérieurement par l'air, il s'y produit une distillation continuelle ; tout ou partie de l'eau qui s'y condense s'écoule vers le tube
fh
(*) Exactement, valeur de la somme Ti I (**) d (h + z).
Exactement' h-Ezio