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bientôt. Les tôles des ciels s'altéraient profondément pendant les essais et ont dû être plusieurs fois changées, mais aucune cassure circulaire ou longitudinale n'est résultée de l'application subite de l'eau froide.
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Les effets minimes constatés par ces expériences seraient encore moindres en pratique, vu la position usuelle des tuyaux d'alimentation. Doit-on conclure de ces expériences qu'une alimentation abon-
ALIMENTATION SUR LES TÔLES DE CHAUDIÈRES CHAUFFÉES AU ROUGE.
M. Lavington E. Fletcher, ingénieur de l'association des propriétaires d'appareils à vapeur de Manchester, a exécuté, il y a quelques années, de belles expériences pour démontrer que l'alimentation sur des tôles chauffées au rouge, loin d'élever la pression d'une manière dangereuse, l'abaissait, au contraire, rapidement (*).
Les essais portaient sur une chaudière du type Lancashire, à deux foyers intérieurs cylindriques; la longueur était de 8m,500, le diamètre de 2m,140, le diamètre des foyers de 915 millimètres. Les tuyaux d'alimentation étaient disposés pour verser l'eau, divisée en plusieurs filets, droit sur le ciel des foyers, au-dessus des grilles. Nous ne décrirons pas les précautions prises pour préserver le voisinage en cas d'explosion de la chaudière soumise aux expériences, ni les difficultés qu'on rencontra dans les premiers essais, ni les dispositions qui permirent de surmonter ces difficultés.
dante est la première précaution à prendre, quand on constate le manque d'eau dans une chaudière? ou bien faut-il se conformer à l'ancienne tradition, et se garder de faire entrer de l'eau dans la chaudière, non plus par crainte d'une vaporisation foudroyante, mais pour ne pas troubler un équilibre peut-être instable des tôles? L'auteur même des expériences a préparé une réponse à cette
question, dans une instruction qu'il a récemment rédigée et qu'a publiée l'Engineering du 19 octobre 1894 (p. 536); le para-
graphe de cette instruction relatif au manque d'eau dans les chaudières à foyers intérieurs est ainsi conçu
Quand on s'aperçoit qu'une chaudière manque d'eau, on doit ouvrir les portes de foyer, fermer les registres, soulager les soupapes de sûreté et mettre la machine en marche si elle est arrêtée, afin de réduire la pression. Si la chaudière communique avec d'autres, on doit fermer les communications. S'il y a lieu
de penser que l'eau n'a pas découvert les ciels de foyer, et si ces ciels ne laissent voir aucun symptôme d'affaiblissement, on doit alimenter, puis, ou bien tirer les feux, en commençant par le devant de la grille, ou bien les couvrir de cendres, ou d'autres matières disponibles. Si on pense que les ciels sont à décou-
vert, il faut laissér souffler les soupapes, se retirer et donner
Les expériences consistaient à abaisser le plan d'eau au-dessous des ciels de foyer, à les laisser s'échauffer jusqu'au rouge, puis à alimenter abondamment. En opérant avec des soupapes calées, cette alimentation produisait au premier instant une certaine élévation de pression, ne dépassant pas 3 kilogrammes par centimètre carré, puis la pression retombait rapidement. En opérant pendant que les soupapes soufflaient, on n'a constaté aucune élévation de la pression , qui , au contraire, s'abaissait
soulever les soupapes avec précaution.
(*) Le compte rendu de ces expériences a été donné dans l'Engineering (1891, i sem., p. 145, 202, 290, 321 et 476). 11 a été traduit par M. Serment
ont montré que l'eau froide, projetée sur des ciels de foyer portés au rouge, ne produisait pas, ainsi qu'on le supposait à
CL publié h Marseille.
l'alarme.
,( Pour soulager les soupapes, si la construction de la chaudière, ou la nature de l'eau, expose aux entraînements, il faut
Alimentation : Les expériences de l'association semblent prouver que la meilleure manoeuvre consiste à alimenter, surtout quand l'eau pénètre dans une partie de la chaudière située au delà de l'autel : l'alimentation relève le niveau, en rafraîchissant les tôles et en leur rendant la résistance. Ces expériences tort, une brusque élévation de la pression, que les soupapes ne