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ÉTUDE SUR L'INDUSTRIE DES PHOSPHATES
ET SUPERPHOSPHATES.
ques pour Penrichissement de la craie phosphatée n'ont pas donné de résultats suffisamment avantageux pour rendre leur adoption universelle.
dit Opère comme suit la craie est d'abord délayée dans l'eau; la lavée passe ensuite dans des décanteurs Chabod, sorte de tombeaux à bascule. La tête de l'appa-
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Les procédés mécaniques Procédés mécaniques. employés. Ils sont de deux sont en fait, beaucoup plus 2' sortes 1° lévigation et décantation; classement par courant d'air.
I.
Lévigation et décantation.
Cette opération s'exécute dans une série de caissons, avec courant d'eau. Les grains de phosphate plus lourds que le calcaire-restent dans les caissons de tête, le calcaire plus, léger est entraîné par les eaux. On recueille des mixtes dans les compartiments intermédiaires. À l'usine Solvay, où le lavage s'opère dans des appareils analogues aux deschlammeurs des laveries à minerai (colonne Bouchez, colonne Solvay), on traite une craie ayant la composition suivante Ph 0. 3 Ca° Ca O. C0°
-
Si 0° Fe' 03 4,- Al' CO
24,40 59,54 4,13 6,60
On obtient deux sortes de produits 1° Des phosphates enrichis à 55/60 propres à la fabrication des superphosphates; -
2° Des mixtes à 40/45 vendus sous cette forme, ou
traités pour phosphate précipité, ou repassés à la colonne Bouchez pour élever la teneur à 55/60. À Breteuil, où on traite en grand une craie ayant la Composition suivante P1105. CaO Ca O. CO'
Si 0' Al= 03 + Fe' 03.
26,20 62,50 0,73 4,29
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reil donne du 50/55. On a essayé aussi les appareils Castelnau. Somme toute, il n'y a pas de méthode type universellement adoptée pour le lavage des craies phosphatées. Tout dépend de la constitution particulière de ces matières : tel appareil qui convient sur un point, ne donne que de mauvais résultats quand on l'applique à des gisements différents.
Séchage.
Quelle que soit la méthode employée pour
le lavage, il faut opérer le séchage des matières enrichies. Cette opération présente des difficultés spéciales. Séchage sur plaques.
Le séchage sur plaques a été généralement employé dans le début et il est toujours en usage dans nombre d'usines qui n'ont pas encore renouvelé leur matériel. Ces séchoirs ne sont autre chose que des planchers dallés en fonte, chauffés par feu
direct, sur lesquels les ouvriers déplacent le phosphate avec des râbles, au fur et à mesure de son séchage. Ils ont de nombreux défauts qui les font abandonner de
jour en jour davantage. Ils sont extrêmement encombrants : un séchoir à plaques pour une usine produisant 30 à 40 tonnes par -
-
24 heures nécessite 300 à 400 mètres carrés de plaques et une équipe de six ouvriers. L'entretien de ces plaques est coûteux. Le travail est malsain à cause des poussières données par le râblage. Sa régularité peut aussi laisser à désirer, car elle est entièrement fonction du soin que les ouvriers apportent à leur travail, ce qui nécessite une surveillance spéciale.