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260 INDUSTRIE DES PHOSPHATES ET SUPERPHOSPHATES.
BULLETIN.
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ANNEXES. ANALYSE DES PHOSPHATES
1° Analyse rapide sur le terrain V' Analyse d'un phosphate naturel Par le phosphate ammoniaco-magnésien
Par le molybdate d'ammoniaque Précautions à prendre 3° Dosage de l'acide phosphorique d'un superphosphate, sous ses trois états, soluble dans l'eau, soluble au citrate, et insoluble. Analyse d'un superphosphate eu présence de la magnésie. 4° Analyse d'une craie phosphatée 5° Analyse d'une scorie Thomas Agitateur mécanique E. Bartmann EXPLICATION DES PLANCHES
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LES RICHESSES MINÉRALES DE LA COLOMBIE.
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Les principales mines exploitées en Colombie sont des mines d'or, d'argent et de platine (*).
Or. La production de l'or en Colombie était, jusqu'en 1848, c'està-dire jusqu'à la découverte des gîtes de Californie et d'Australie, la plus importante du monde, après celle du Brésil, les chiffres approximatifs étant, d'après Scetbeer, 3.543 millions de francs
pour la Colombie contre 3.559 millions pour le Brésil. Si l'on poursuit le calcul jusqu'en 1893, on voit que la Colombie, avec 4.403 millions, dépasse le Brésil (3.632 millions) et n'est surpassée
que par les États-Unis (10.203 millions), l'Australie (8.754), la Russie (4.710). C'est assez dire l'importance des gîtes aurifères de ce pays qui, en 1891, ont produit (d'après l'Engineering) 5.225 kilogrammes d'or; en 1892, 5.234 kilogrammes valant 18 millions.
Cette industrie de l'or est cependant soumise à certaines restrictions légales, contre lesquelles les mineurs protestent vivement, en faisant remarquer que l'or représente à lui seul plus du cinquième des exportations totales de la Colombie. Actuellement, en effet, les entrepreneurs de mines ne peuvent utiliser
un cours d'eau pour le lavage des alluvions qu'après avoir assuré l'alimentation en eau potable des riverains et, sur la plainte d'un seul village réclamant contre une diminution dans ses ressources en eau, une industrie déjà organisée peut être (*) Nous avons, dans notre Traite des Gites min. et métal., mentionné, en outre, des gîtes d'émeraude (I, 241) et de mercure (II, 724). Sur l'or, voir (II, 912); sur le platine (II, 1000). Il conviendrait encore de citer les salines de Santa Rosa, etc. (Reclus, XVIII, p. 361 et 391). La plupart des renseignements fournis par le mémoire anglais que nous allons analyser ont été euxmêmes extraits d'un ouvrage de Don Vicente Restrepo sur les mines de Colombie.