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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
trouve encore une sorte de corne renfermant, avec le
schiste micacé grenatifère à grands micas; puis un schiste
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quartz granulitique, amphibole, grenat et sphène, zoïsite et épidote.
Les collines sont recouvertes jusqu'à leur sommet, d'argile rouge, et parsemées de blocs de quartz blanc, carié, non aurifère, jusqu'à une hauteur d'environ 100 ,mètres au-dessus du fleuve. Ce fait avait frappé le D' Lenz et nous avons déjà dit l'explication qu'il en a donnée ; on peut la compléter de la façon suivante. Nous avons déjà constaté dans la région la présence de nombreux filons de quartz ; peu à peu détruits, tandis que les schistes qui les entouraient se transformaient en argile, ils ont donné naissance à des blocs de différentes tailles,
qui ont ensuite fait partie intégrante du vaste manteau de grès. Émergé vers la fin du trias, le plateau a été peu à peu désagrégé sur ses bords par le ruissellement : les sables et les cailloux ont été entraînés, tandis que les blocs se déposaient à la surface des terrains anciens,
plus résistants. Il peut paraître, au premier abord, quelque peu étonnant que le niveau de l'Ogooué ait été jadis si élevé ; mais c'-était alors moins un fleuve qu'une nappe d'eau glissant sur le manteau de grès et le corrodant; puis les eaux se concentrèrent en une seule veine pour franchir la barrière plus résistante et parallèle à la
côte qui se dressa devant elles, dès que les terrains anciens furent dégagés ; peu à peu, un chenal fut creusé et la surface du fleuve S'abaissa en même temps que son fond. Quant à l'argile des sommets, qui dépasse de beau-
le niveau des blocs, il est naturel d'admettre qu'elle s'est formée sur place, par décomposition des coup
schistes micacés.
De Lopé à Boué . Le pays des Okandais . 3. Un peu avant l'Obombi, les phénomènes de métamorphisme augmentent d'intensité : on trouve d'abord un
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feldspathisé passant au microgranite ; enfin un schiste micacé, amphibolique et grenatifère, superbe roche, très cristalline, très voisine du contact. Puis les berges se resserrent, on entre dans une étroite gorge, dont les parois sont taillées presque à pic et au milieu de laquelle s'élève la roche fétiche, qui, comme celle de Talagouga, protège le passage ; la majesté du paysage
annonce que l'on pénètre dans une région granitique et l'on .s'arrête dans le bassin de Lopé, où commencent des difficultés nouvelles. Le plateau de l'Okanda est constitué par un banc de quartzite métamorphique compris entre deux massifs de granite : l'ensemble offre une barrière très résistante aux eaux, qui ont peine à y découper un étroit chenal, extrêmement tortueux ; le courant est rapide et les pirogues mettent deux jours et demi à franchir ce « canal de Lopé », long de quelques kilomètres les chavirages y sont encore plus fréquents que partout
ailleurs, et l'Européen aime mieux faire la route à pied', à travers un pays d'ailleurs presque plat. Le massif granitique de Lopé a environ 5 kilomètres de largeur ; la roche est- pauvre en mica, -pegmatoïde et dynamométamorphique, du moins sur ses bords (*); ce dernier caractère peut s'expliquer soit par un phénomène orogénique postérieur, soit par la simple intrusion d'une telle masse déjà presque solidifiée, au milieu des schistes voisins. Ensuite vient un banc de quartzite de 3 kilomètres de puissance (l'itabirite de M. Lenz), dirigé nordsud et incliné vers l'ouest ; tandis que la partie centrale est presque exclusivement quartzeuse, le métamorphisme a développé sur les bords du fer oxydulé et de l'oligiste (*) Mica noir, oligoclase, orthose, quartz. Sericite et chlorite
secondaires.
Les feldspaths sont tordus et les quartz moirés.