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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
sur la côte nord du golfe de Guinée, ne constitue encore,
la région de l'Ogooué et le pays des Batékés ; même des
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dans notre colonie, qu'une curiosité naturelle. Un peu au sud de Mayoumba, près du rivage, se dresse un pointeillent granitique que les voyageurs ne manquent pas d'honorer d'un coup de marteau parce qu'il renferme, diton, des traces d'or (*).
Zinc , plomb, argent. - Ces métaux se trouvent principalement associés au cuivre, au fer et au manganèse dans des gisements qui constituent actuellement la plus grande richesse minière de la colonie.
Cuivre. - D'importants gisements de malachite existent dans le Congo portugais, et l'expédition du Katanga en a rencontré de puissantes couches dans la région du haut Congo, dont la constitution géologique présente les plus grandes analogies avec celle de la partie voisine de la côte. Il y a quelque vingt ans, les gîtes de malachite
du Congo portugais étaient exploités avec activité par les indigènes, qui produisaient une grande partie du cuivre consommé dans la région intermédiaire et même vendaient aux Européens leurs minerais les plus riches. L'exploitation s'est ralentie depuis quelques années, tant à cause
de l'augmentation des frais de portage qui entrave
l'exportation des minerais, jusqu'au moment où l'on aura construit des voies économiques, que par suite de l'importation de quantités de cuivre de plus en plus considérables par les Européens. Les mêmes remarques s'appliquent aux mines de la vallée du Kouilou (**) ; autrefois, elles alimentaient toute (*) D'après les indigènes, des gisements d'or existeraient dans le bassin du Nianga. (**) Le transport d'une tonne de marchandises de Loango de à Brazzaville coûte environ 1.500 francs, et l'on manque porteurs.
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maisons de commerce de Marseille exportaient de la malachite ; aujourd'hui, les
puits sont presque tous
abandonnés, les indigènes cultivent le manioc dans la terre verte. Le cuivre est toujours la principale monnaie dans le pays, mais le gouvernement et les commerçants en importent de très grandes quantités sous forme de barrettes et de fils. Le plus anciennement connu de ces massifs miniers est celui de Mboko-Songo, qui forme, entre le poste de Bouanza et la frontière de l'État indépendant, une vaste ellipse, dont le grand axe, dirigé de l'ouest à l'est, a plus de 20 kilomètres de longueur; il est analogue à celui de Mindouli, voisin du poste de Comba, que nous décrirons avec quelques détails. D'après les indications des indigènes, d'autres gîtes existent à l'ouest et au nord des précédents. Enfin, on peut affirmer dans la région des monts de Cristal et dans la Gabonie, la présence, sinon l'abondance, de la malachite, de la chalcosine et peutêtre même du cuivre natif (*). Il y a donc, le long de la côte du Congo français, une zone large d'environ 300 kilo-
mètres, dans laquelle sont distribués d'abondants gîtes complexes, caractérisés par la prédominance du cuivre. Comme type de gisement, nous décrirons celui de Mindon li.
Région de Mindouli.
- La région de Mindouli est, d'après
M. Thollon, constituée par des massifs de calcaire déjà
décrits, surmontés de grès rouges horizontaux, le tout très découpé par l'érosion et plus ou moins masqué par (*) Les gîtes de cuivre du Gabon seraient probablement assez voisins de la côte pour être exploités. Ils diffèrent de ceux du Kouilou, la malachite y étant généralement associée au gypse, comme clans l'Angola : ce sont des gîtes sédimentaires ceux que nous décrirons au contraire sont des gîtes filonieus; et de substitution.