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SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANCAIS.
SUR LA GÉOLOGIE DU CONGO FRANÇAIS.
nous ont pas donné trace d'étain , non plus que ceux de quartz laiteux, trace d'or ; et les seuls filons métallisés que nous ayons rencontrés étaient d'hématite. Mais nous persistons à croire, malgré le peu de succès immédiat de ces premières explorations, que les monts
Cameroun et de l'écran d'îles volcaniques qui s'étend devant la côte occidentale d'Afrique jusqu'à Sainte-Hélène à cette éruption probablement tertiaire, il faut rattacher la limburgite de la pointe Ngombé et, au point de vue
de Cristal nous réservent de grandes surprises et nous ne saurions trop répéter que c'est seulement par des recher-
peuvent devenir si intéressants pour notre colonie. Si nous passons maintenant aux gîtes sédimentaires, nous avons à constater l'absence, l'enfouissement, ou la stérilité du terrain houiller. Nous répétons que, si l'on a quelque chance de le rencontrer, ce n'est que sur la bordure du massif des monts de Cristal, en affleurements, ou à quelque distance par des sondages. Enfin, avec le permo-trias , apparaissent deux facies différents. Le facies nettement continental, qui prédomine au Cap et qui porte le nom de Karoo, est riche en couches de végétaux constituant soit de véritables houilles, soit des lignites. Ce facies apparaît autour des monts de Cristal, continuant peut - être le houiller ; et le lignite
ches minutieuses et systématiques qu'on peut espérer quelques succès.
Après les éruptions primaires, probablement antérieures au dévonien, on constate un arrêt, et il faut aller jusqu'à la fin de l'ère permo-triasique pour trouver une nouvelle roche cristalline, la diabase, probablement contemporaine des grandes cassures qui ont dessiné le continent africain. Nous avons établi en effet que cette roche est postérieure au dépôt des derniers grès du grand plateau. Nous sommes tenté de rapporter à son éruption la totalité ou du moins la majeure partie des gîtes de cuivre du Congo, qui lui seraient alors subordonnés d'une façon
plus ou moins directe. Et cette conception théorique n'est pas sans importance pratique ; car, partout où on trouvera la diabase, il y aura quelque chance de rencontrer du cuivre. Ainsi, dans le haut Ogooué, nous avons
retrouvé la roche signalée pour la première fois par M. Pechuel-Lcesche dans le Congo : à ces deux zones à diabase, correspondraient les gîtes de la Gabonie et ceux du Niari. Nous avons trouvé une diabase renfermant jus-
qu'à 10 p. 100 de pyrite de fer et, en un autre point, un filon entièrement rempli de la même roche et dont les parois étaient tapissés d'un minerai de fer concrétionné. La venue sulfureuse, stérile en ces points, pourrait bien renfermer non loin de là, outre le fer, du cuivre, du zinc, .du plomb, de l'argent. Enfin, la troisième phase dans l'histoire des éruptions du Congo est caractérisée par l'apparition des volcans du
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pratique, les sources salées et les puits de bitume qui
de Bata en est la preuve manifeste : là, au milieu des grès, s'intercalent des schistes pyriteux à végétaux. Comme transition entre le facies continental que nous venons de décrire et le facies marin caractérisé par des bancs calcaires, nous rencontrons le facies lagunaire que le permo-trias et peut-être même le lias et le jurassique supérieur ont dû affecter en Gabonie et dans le Congo portugais, C'est à ce facies que nous rattachons les grès de Dombe
et ceux de la Gabonie qui renferment des gîtes de sel gemme, de gypse et de malachite sédimentaires. Tous ces gisements doivent être cherchés sur la bordure du grand plateau.
Au point de vue pratique , les gîtes de Cuivre de la Gabonie, s'il est démontré par des études de détail qu'ils aient une extension suffisante, et ceux du Niari, lorsqu'ils seront à proximité d'une voie économique, seront avantageusement exploitables. Le fer, au contraire, ne