Annales des Mines (1895, série 9, volume 7) [Image 267]

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APPAREILS DE FERMETURE DE RECETTES

des cages et ce coulisseau est placé de telle façon que dans l'ascension comme dans la descente de la cage, il parcourt la lame A et fait tourner l'arbre vertical cid' d'un angle égal à celui développé par l'hélice ; mais, pendant

le temps qu'il parcourt la partie a' b de la lame, il n'y a pas rotation de l'arbre dd et cette partie a'b correspond à l'intervalle des deux étages de la cage, qui peuvent être

amenés successivement à la hauteur du plat sans que l'arbre dd' ait bougé. En haut de l'arbre dd' est calée une double manette mm', qui, par l'intermédiaire des tiges nn' pp' et des manettes q et q', Communique un mouvement de rotation aux arbres R et R', sur lesquels sont calés les secteurs S

et S'. Des ressorts en spirale M ramènent constamment dans leurs positions primitives les arbres R et R' et dd dès que la cage n'agit plus sur ce dernier. Les barrières, qui sont articulées aux points 0 et 0', sont tenues fermées par les crochets T et T', qui portent en bas une saillie s, venant s'appuyer sur un tasseau h et maintenant le crochet horizontal, et en haut une autre saillie t, derrière laquelle passe le secteur S. Ce secteur S est échancré en e et quand le coulisseau

de la cage parcourt la partie a' b de la lame A, cette échancrure se trouve en regard de la saillie t, et le crochet T peut être soulevé ; le préposé à l'accrochage peut donc ouvrir sa barrière. En passant à l'accrochage, le cordon de sonnette est remplacé par une tringle rigide fg passant dans des glissières d fixées au guide du milieu. Cette tringle est reliée au levier de sonnerie u et à une manette y de l'arbre E;

elle porte en outre, calés sur elle, trois disques i, j, k. L'autre cordon de sonnette, passant derrière le guide de

milieu opposé, est monté de la même façon et il est rendu solidaire du premier par les arbres E et E', les ma-

nettes mi,' y,y; et la tringle y'y.

EMPLOYÉS DANS LES MINES DU PAS-DE-CALAIS. 527

Enfin les barrières sont munies de plaques en tôle xx`,

xix' portant une rainure pour laisser passer la tringle de la sonnette ; dès que l'on ouvre les barrières, ces plaques s'engagent entre les disques i, j, k, et il n'est

plus possible de sonner. Il résulte de cet ensemble de dispositions que, d'une part, la barrière ne pourra être ouverte que quand la

cage, en se posant sur les taquets, aura fait tourner le secteur S, de manière qu'il présente son échancrure e en face de la saillie t du crochet. D'autre part, la barrière étant ouverte, les sonneries seront enclenchées et aucun signal ne pourra plus être transmis aussi longtemps que la barrière ne sera pas refermée.

Une disposition complémentaire permet d'ailleurs de placer en dehors du parcours du coulisseau fixé à la cage, la lame hélicoïdale qui commande cette fermeture. Cette disposition est la suivante

Sur l'arbre dd est fixée une autre manette u, qui est reliée à une autre p, fixée sur l'arbre R, par une tige 4 sur ce même arbre R est fixé un levier y, que l'on peut

allonger au moyen d'une douille et qui permet à un homme de forcer sur les ressorts et d'amener la lame dans la position A, indiquée en pointillé sur le dessin. Un oeillet 2 ménagé sur le levier vient dans cette position correspondre à un illet fixé en 3, et une cheville passée dans les deux maintient tout le système en place. Dans cette position de la lame, les secteurs sont restés

derrière les saillies t des crochets, et les barrières ne peuvent être ouvertes.