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SUR DES DÉGAGEMENTS DE GAZ INFLAMMABLES
En Californie, au contraire, de nombreux dégagements gazeux ont été constatés ; ils ont été mentionnés
SURVENUS DANS DES MINES MÉTALLIQUES.
pagne par une résine analogue à de la poix (napalite), bouillant vers 350° et contenant :
par M. Becker (Geol. of Quiclesilver deposits of the Pacifie slope). New-Idria (loc. cit., p. 308), une explosion meurtrière
se produisit lors du percement du Bell Tunnel, pendant la traversée des chico-beds, grès d'un gris rougeâtre, d'âge danien, contenant quelques rares fossiles d'origine animale, mais sans débris végétaux. Les schistes métamorphiques encaissant les gîtes eux-mêmes renferment quel-
ques empreintes de plantes, mais ne présentent nulle part une apparence bitumineuse. Le niveau éocène des te jon-beds, supérieur aux chicoheds, contient au contraire une couche de combustible qui affleure à San Carlos Creek, mais la distance qui sépare cette région du Bell Tunnel est telle qu'il est bien difficile d'attribuer à ce niveau de combustibles l'origine de l'accident signalé par M. Becker. Dans la région cinabrifère, située au nord de San-Francisco (Napa, Great 'Western, Phoenix, °Etna, etc.), la corrélation entre les dégagements hydrocarburés et la formation des gîtes eux-mêmes est beaucoup plus nette. A °Etna et à Phoenix Mine, il se dégage fréquem-
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Carbone Hydrogène
89,84 10,17
Total
100,01
La corrélation entre la présence de cet hydrocarbure solide et celle des hydrocarbures gazeux ne paraît pas douteuse. DÉGAGEMENTS D'ORIGINE NETTEMENT FILONNIENNE.
Duncan Mine. - Les manifestations gazeuses constatées à la Duncan Mine (Port Arthur -Thunder BayLake Superior) et décrites par M. -W. Courtis (Trans. Am. Dut. Min. Eng., 1887, p. 671), semblent bien, sous quel-
ques réserves, émaner directement du filon métallifère. Le gîte exploité est un filon presque vertical, qui coupe les couches huroniennes, sensiblement horizontales, et
les rejette de 30 mètres environ suivant la verticale,
Les gangues du gîte sont un schiste fortement silicifié
avec descente du toit sur le mur. Près de l'affleurement, le toit du gîte était formé par un schiste noir, très carburé; le remplissage du gîte lui-même se composait de calcite avec une forte proportion d'argent natif; en profondeur, là où les épontes étaient formées de schistes argileux ou de roches amphiboliques , le remplissage était pauvre en argent et ne contenait plus que du quartz avec pyrite, blende et galène. A plusieurs reprises, on a rencontré dans le filon des cavités contenant du gaz combustible accumulé sous de fortes pressions ; malheureusement, M. Gourtis ne donne aucun détail des phénomènes accompagnant le dégagement de ce gaz et notamment ne 'dit pas si ce déga-
<et une calcédoine opaline, noire ; le cinabre y est accom-
gement était particulièrement intense dans les zones
ment du formène. Dans cette dernière exploitation, le gaz inflammable, observé aux niveaux de 150 et de 300 pieds, avait la composition suivante, d'après le docteur Melville 61,49 0,74 31,44 6,33
C2 II' CO Az
0. Total
100,00