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NOTE SUR LES ANCIENNES INSTALLATIONS
D'ÉPUISEMENT DES MINES DE CHATEAUVERDUN. 107
inférieure (sic) aux corps de pompe, et qu'au moyen de cette machine, construite autrefois par un provençal, les miniers
NOTE
étaient à sec et fournissaient du minerai en abondance.
SUR LES
partie au-dessous de la galerie d'écoulement, sans cela les pompes eussent été superflues. « Suivant une notice sur les mines du Pech, extraite de plusieurs pièces qui se trouvent entre les mains de M. le président de Lahage, on tirait, en 1692, de la mine des miniers de Madame et de Guinette, qui ne faisaient qu'un seul minier. Il y avait six calèbes ou pompes à bras, à chacune desquelles étaient quatre hommes. Les eaux s'écoulaient dans un puits du minier de Guinette où étaient les pompes mues par deux grandes roues .que les eaux, tirées -de la rivière d'Aston , faisaient agir.
ANCIENNES INSTALLATIONS D'ÉPUISEMENT DES MINES DE CHATEAUVERDUN Par M. G. VIEIRA, Ingénieur au corps des mines.
L'exploitation des mines de fer de Châteauverdun parait avoir été sinon commencée, au moins organisée, avant celles des mines de Rancie, qui sont cependant considérées habituellement comme les plus anciennes de la région. C'est du moins ce qui résulte du passage suivant de la transaction intervenue en 1355, entre le sénéchal du comté de Foix et les consuls de Vicdessos « Plus ledit seigneur Sénéchal a voulu et accordé que dans ladite minière (celle de Rancie), on en use de la
même manière qu'on use de la minière du ChâteauVerdun » (*).
Les renseignements historiques manquent presque complètement sur Châteauverdun ; on ne connaît guère que ce que dit Dietrich de cette exploitation. « On sait qu'il y avait au bas de sa pente occidentale (il s'agit du Pech de Gudanes), environ à 600 toises du château de Gudanes, une machine hydraulique qui élevait
les eaux de ces mines jusqu'à une galerie d'écoulement (*) François. Recherches sur le gisement el le traitement direct des minerais de fer dans les Pyrénées. Pièces justificatives.
Il faut que les travaux aient été poussés dans cette
Ces pompes élevaient l'eau dans des encaissements, d'où elles se vidaient dans des canaux de bois qui les condui-
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saient au jour. L'artifice ou machine hydraulique était aux arbres, au bout de la terrasse. Le minier finit en 1723 » (*).
Dietrich, qui dit n'avoir pu pénétrer dans les travaux, alors noyés ou encombrés, donne ensuite des renseigne-. ments financiers sur les deux galeries que M. de Gudanes fit faire, au niveau de la rivière, par un sieur Goujeon, qui devait également diriger les travaux des mines.
Lorsque, dans ces dernières années, on a cherché à reprendre les travaux de Châteauverdun , les lacunes de cette description ont été cause de certaines difficultés; nous verrons même que par exception, et pour la première fois peut-être, l'exactitude proverbiale de Dietrich est ici en défaut. En outre, les noms sous lesquels les travaux sont actuellement connus ne sont pas ceux sous (*) Description des mines, des forges et des salines des Pyrénées. Paris, 1786.