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156 APPLICATION DE LA MÉTALLOGRAPHIE MICROSCOPIQUE
A LA FABRICATION DES RAILS.
élevée, la. Perlite se rassemble en noyaux que la Ferrite enveloppe d'un réseau continu. L'ensemble du noyau et de son enveloppe constitue la cellule composée de deuxième ordre de la Théorie cellulaire. M. Sauveur l'appelle grain ou cristal indifféremment. Le mot cristal est discutable, en ce sens qu'il ne s'agit pas ici de cristaux proprement dits, mais de polyèdres pseudo-cristallins qui
grammes qui montrent la structure des échantillons pris comme exemples. Mais il doit être entendu que ces exemples particuliers choisis pour la démonstration ne sont nullement les seuls sur lesquels soient fondées les propo-
sitions générales ; ils ont été pris, presque au hasard, parmi beaucoup d'autres semblables , quelquefois plus d'une centaine.
peuvent d'ailleurs être attribués , du moins pour une part, à la limitation mutuelle de véritables développements cristallins en voie de croissance aux températures élevées, le fer se trouvant alors sous une forme moléculaire qu'il ne conserve pas pendant le refroidissement lent. Mais, sous la réserve de ces explications, on pourra conserver les termes cristaux et cristallisation, qui ont
été employés dans le même sens par Tchernoff et par beaucoup d'autres auteurs. Nous allons voir maintenant comment les dimensions des cellules, grains ou cristaux, varient avec les conditions du traitement calorifique des aciers et avec leur composition chimique, et quel parti on peut tirer de l'étude.
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Proposition I.
Un refroidissement lent et non troublé, à partir d'une
température égale ou supérieure à x, produit la cristallisation (*).
Les fig. 22, 31, 32, 34 et 35 (Pl. II), montrent la structure cristalline de différents morceaux d'acier. La première est prise sur un petit lingot d'essai de 5 centimè-
tres de côté, les quatre autres en différents points de sections transversales de rails. Les photographies originales , au grossissement de 70 diamètres, ont été réduites par la reproduction, sur la Pl. II, à celui de 50 diamètres.
de ces variations.
Proposition II.
Un refroidissement lent et non troublé, à partir d'une.
température inférieure à x, ne produit pas la cristalli-
Traduction du travail de M. Sauveur. I.
CRISTALLISATION DE L'ACIER.
Les propositions suivantes et leurs corollaires ont pour objet de résumer, aussi brièvement que possible, les renseignements fournis par l'étude de la microstructure de l'acier. Chaque proposition est appuyée sur les micro-photo-
sation.
La fig. 30 (Pl. II) montre la structure d'un morceau de rail forgé sans interruption depuis la température du blanc jusqu'à celle du rouge sombre ; cette structure est presque amorphe : pratiquement, il n'y a pas eu cristallisation pendant le refroidissement subséquent. Corollaire. Les pièces d'acier terminées à une température plus basse que x ne prennent pas la structure (") La température x est le point b de Tehernoff. (Note du
traducteur.)
Tome VIII, 1895.