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NOTE SUR LA CONSTITUTION DU MIDI
DU BASSIN HOUILLER DE VALENCIENNES.
de Boussu, qui paraît séparer le bassin de Dour du bassin
aucun doute sur l'existence du terrain houiller sous une nappe de terrains anciens, non seulement entre Quiévrechain et l'affleurement du calcaire au tourtia, dans la concession de Saint - Saulve, mais encore au midi de Quiévrechain jusqu'à une certaine distance. Les veines de Quiévrechain étant d'ailleurs stratigraphiquement équivalentes à celles du groupe de Long-Terne du couchant de Mons, on doit espérer retrouver en dessous au moins les quelques veines du groupe de Massets, qui correspondent seules dans le bassin de Mons à la série des charbons gras du bassin de Valenciennes. En revanche rien ne permet de croire à l'existence, en dessous des veines grasses, de veines demi-grasses et maigres, puisque ces derniers charbons ne sont connus ni au midi
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principal, n'est autre chose que le reste d'une nappe de recouvrement amenée du midi sur le terrain houiller. La faille Eifelienne et la faille de Boussu représentent précisément la surface de charriage suivant laquelle les terrains anciens ont été amenés sur le terrain houiller. La fig. 7, Pl. IV donne la coupe N.-S. du gisement de la fosse de Quiévrechain, coupe que le creusement- du
puits n° 2 d'aérage, commencé en 1889 et terminé en 1894, a confirmée. Le tracé de la grande faille du Midi y est
hypothétique. L'exploitation des veines au midi du puits n'a en effet été poussée nulle part jusqu'.aux terrains de
recouvrement. Au-dessous des morts terrains ,
on
a,
recoupé dans le puits, avant le terrain houiller en place, des schistes noirs à phtanite, appartenant également au houiller, irrégulièrement stratifiés avec pendage au sud. Un montage de 25 mètres, fait dans Julienne au niveau de 354, est resté dans le terrain houiller régulier avec
pendage au nord en plateure géologique. On achève actuellement l'approfondissement du puits à 500 mètres et on compte bowetter au midi jusqu'à 1.000 mètres au moins du puits. La fig. 8, Pl. IV, montre, d'autre part la direction des
veines reconnues jusqu'à ce jour par les travaux de la fosse de Quiévrechain, lesquelles plongent au nord. L'ex-
ploitation de ces veines n'a malheureusement pas été poussée à plus de 6 à 700 mètres de la frontière. A l'est on s'est arrêté dans la plupart des veines à un plissement
qui les ramène en dressant. Dans leur ensemble, présentent d'ailleurs de nombreuses ondulations. Quoi qu'il en soit, ces veines, prolongées avec leur direction moyenne, passeraient aux environs de Valenciennes et non à plusieurs kilomètres au sud, comme l'a indiqué M. Bertrand.
Les travaux de la concession de Crespin ne laissent
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du bassin de Mons ni au midi du bassin de Valenciennes. Nous pensons donc, en définitive, que le recouvrement du terrain houiller par une nappe de terrains plus anciens, n'existe, pour le bassin du Nord, que dans une région voisine de la frontière et que les seuls charbons qu'on ait chance d'y trouver sont les charbons flénus- de Quiévrechain et, au-dessous, des charbons gras correspondant à ceux de Denain et à ceux de la bordure méridionale du bassin de Mons. Ajoutons que pour expliquer la discontinuité d'allure que présente le bassin houiller du Nord, tel que nous le concevons, quand on passe du méridien de Quiévrechain au couchant de Valenciennes, on peut supposer que le phénomène de recouvrement reconnu dans la concession de Crespin s'est réellement prolongé au delà, à l'ouest, mais que les érosions l'ont fait disparaître; si l'on considère une coupe transversale du bassin aux abords de Quievrechain, il suffit de reporter par la pensée le niveau
d'arasement par les érosions plus bas d'une certaine quantité, pour retrouver la coupe qu'on obtient au couchant de Valenciennes.