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EXPÉRIENCES FAITES AUX MINES DE LIÉVIN
POUR MESURER LA PRESSION DU GRISOU.
Si l'on compare les. résultats obtenus dans Alfred avec ceux de Frédéric, on voit que les affaissements produits par l'exploitation augmentent considérablement la per-
On voit que le coefficient de perméabilité, qui est de 0,0010 à Liévin (traçage), est de 15,710 à la mine du Treuil. Il varie entre de's limites extrêmement éloi-
méabilité du grisou, et partant la quantité de grisou
gnées. En outre, la grande perméabilité correspond aux moindres pressions ; les pressions élevées donnent un coefficient faible. C'est en quelque sorte, le contraire de la loi énoncée par M. Mallard, bien que les pressions ne soient pas inversement proportionnelles aux débits. Dans l'exploitation des veines grisouteuses , il con-viendra de chercher à diminuer la tension du grisou, k régulariser son dégagement, à augmenter la perméabilité du charbon. On appliquera la méthode qui donnera un grand développement au front des tailles, de telle sorte que les affaissements produits par le déhouillement agissent en avant des chantiers et produisent_ dans la houille des fissures qui facilitent la sortie du gaz. Le
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débitée. M. Mallard appelle « coefficient de perméabilité »
le rapport entre le débit par unité de surface et la pression. Calculons ce coefficient
-y
pour les veines Frédéric.
et Alfred, en appelant y le volume débité par heure et par mètre carré de surface; p la pression maxima observée en kilogrammes par centimètu carré.
Faisons la même opération pour les expériences anglaises citées par M. Mallard et pour celles de la mine du Treuil, en choisissant pour chaque cas les observations
qui donnent au coefficient de perméabilité les valeurs extrêmes. Nous formerons le tableau suivant PRESSION SURFACE en de
kilo-
LIEUX D'EXPÉRIENCES
par
dégagement en
centimètre carré
carrés
grammes
mètres
DÉBIT en
RAPPORT
mètres cubes par heure et par mètre carré de surface
régime grisouteux d'une couche sera affecté dans le même sens par l'exploitation de couches inférieures ou d'une couche supérieure voisine. Enfin, un but analogue peut être atteint par la méthode de Bessèges (*) qui consiste à ébranler les roches encaissantes au moyen de coups de mines placés dans le toit et le mur de la couche. Liévin, 27 mars 1895.
Liévin. Veine Frédéric, traçage. . Id. Veine Alfred, taille . . . Angleterre. Mine de Boldon, 'trou
n. 3
Angleterre. n. 4 Angleterre. ri. 1
Angleterre.
n. 3
Mine de Boldon, trou
Mine de t'arion, trou
Mine de t'arion, trou
Saint-Etienne. Mine du Treuil. Niveaux, trou n.1.27 Saint-Etienne. Mine du Treuil. Niveaux, trou n.132 . . .. . Saint-Etienne. Mine du Treuil. 121. . . Tailles, trou Saint-Etienne. Mine du Treuil: Tailles, trou nn 118
6;9
0,142
n.à. 0,0066 0,338
0,0010 0,0490
32,4
0,259
0,050
0,0015
26,7
0,238
0,315
0,0117
13,8
0,223
0,089
0,0064
20,7
0,327
0,431
0,0210
0,526
0,200
0,369
0,7040
0,162
0,200
0,390
1,8320
0,202
0,200
0,900
4,4444
0,017
0,200
0,750
15,7100
6,3
mèt. car.
1,520
231
(*) Annales des mines, 1892, t. I, p. 584.