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SUR LES TERRAINS A PHOSPHATE DE CHAUX
DE LA RÉGION DE BOGHARI ( ALGER ).
rieur se trouve ici comme à l'ouest, réduite à une faible largeur. L'extrémité est de ce chaînon est limitée par une faille, en rapport avec la source importante d'Aïn-Moul-
mulites, dans lesquelles dominent : Nummulites Rotlandi, Numm. irregularis, N. Pomeli, N. Biarritzensis. Des lits marneux intercalés permettent de recueillir en
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Adam, qui fait de ce point un passage très fréquenté, dans
cette région pauvre en fontaines. Cette faille est suivie ,d'une dépression qui sépare le Moul-Adam du Moul-Feid-
jel, chaînon orienté au sud-est avec l'allure plus monotone qui rappelle les chaînons d'Aïn-Sba (Drà-el-Aliod). Les rochers .du Moul-Adam sont localisés sur une faible .étendue, et, malgré la continuité stratigraphique, ne se poursuivent pas vers l'est. Le pied du Djebel-Moul-Adam est couvert de fragments -et de rognons de silex noirs affectant les formes les plus variées, qui s'étendent tout autour de la source et qui justifient la désignation de Oum-el-Adam (l'endroit des es) .devenu par euphonie Moul-Adam, due à l'apparence d'os calcinés que. présentent ces silex suessoniens. Le flanc du Moul-Adam permet de relever, d'une ma-
nière très nette, la succession des couches ; les parties inférieures sont plus ou moins masquées par ces éboulis -de silex. Voici ce que l'on observe à 500 mètres environ à l'ouest de la source (fig. 7, Pl. VIII)
Suessonien inférieur.
Assise argileuse inférieure. e. Argiles brunes à cristaux de gypse. b. Marnes blanches. Orn,40 à 0",50 Ph Couche de phosphate avec glauconie.. . 5',00 à 6.,00 Banc de silex. Calcaires blancs, souvent rognonneux, en bancs lités, marneux avec fossiles, bivalves et gastro80.,00 podes, épaisseur.
, D. Calcaires rocheux à Nummulites, épaisseur.. . 50-,00 Sdessonien ç nt Argiles et marnes à Os! roc Bogharensis. supérieur, t mg Grès et poudingues, avec intercalations marneuses.
Le suessonien inférieur, au-dessus de la couche de silex, est entièrement calcaire ; les couches moyennes C,
marneuses, plus ou moins abondantes en bivalves; les bancs supérieurs renferment des couches pétries de Num-
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quelques points des Nummulites libres. Ces bancs à Nummulites prennent une allure plus irrégulière et constituent une sorte de lentille récifale, à la partie supérieure de l'assise calcaire. On voit, en effet, les bancs calcaires marneux remonter à un niveau plus élevé vers l'ouest, tandis que les calcaires à Nummulites diminuent d'épaisseur. Du reste, l'absence complète des calcaires à Nummulites dans la puissante assise calcaire du Moul-Feidjel, à
1 kilomètre à l'est, et la disparition de ces calcaires à l'ouest, permet de considérer ces bancs à Nummulites comme une lentille puissante très localisée, puisqu'on
n'en voit pas de traces dans la région du Mou-et-Ettin et du Drâ-el-Abiod, où la puissance totale de l'assise calcaire dépasse celle des couches de Moul-Adam. Il n'existe pas de traces de phosphate ni de glauconie au-dessus du banc de silex, pas plus à Moul-Adam qu'à Moul-Feidjel à l'est. Les silex sont plus puissants ici que dans l'ouest, d'où l'accumulation des débris sur les pentes
inférieures.
Je n'ai reconnu qu'une seule couche phosphatée immédiatement en dessous des silex ; cette couche est de faible épaisseur (40 à 50 centimètres) et très glauconieuse ; les échantillons analysés ont donné une proportion de 28
p. 100 de phosphate. Cette couche est généralement masquée par les éboulis et n'est visible que sur quelques points. L'importance de cette couche est trop faible pour qu'il en soit question autrement qu'à un point de vue
théorique. Le Moul-Feidjel, à l'est, reproduit exactement par la disposition de ses couches calcaires, la constitution du Mou-et-Ettin ; je n'ai pas rencontré de couches de phos-