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LE SUESSONIEN A PHOSPHATE DE CHAUX
DU DJEBEL- MAHDID PRES M'SILA.
Les Nummulites, au contraire, se trouvent dans des couches d'un calcaire plus dur.
reposent sur le suessonien inférieur et sont nettement discordants avec lui. Ils ont assez de ressemblance avec ceux du suessonien supérieur de Boghari. Brossard les considère comme appartenant à l'étage parisien. Une étude approfondie est nécessaire, de même que pour les argiles et grès à gypse qui recouvrent les parties basses
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Extension. - Ces diverses assises se poursuivent dans le 'même ordre et avec la même constitution d'un bout à l'autre de cette si intéressante bande , c'est-à-dire sur près de 70 kilomètres. Nous avons traversé cette dernière en bien des points différents et partout nous avons constaté la série que nous venons de décrire. Les couches à phosphates y sont invariablement présentes, mais leur épaisseur et aussi leur nombre ne sont pas constantes. Cependant les deux bancs de 1",50 et de 1'1,20 se poursuivent sans interruption, mais avec une épaisseur tantôt un peu moindre, tantôt un peu plus forte. A l'ouest et particulièrement au Djebel-Zerga et à Boudjmelin, les silex de l'assise a sont moins abondants. Les calcaires de cette assise sont aussi un peu plus durs et présentent même des traces de phosphate de chaux dans une grande partie de leur épaisseur. Quelques échantillons de ces calcaires ont donné des teneurs en phosphate variant entre 8 p. 100
et 20 p. 100, on peut rapprocher ce fait de celui des calcaires de la même assise au Djebel-Àmris près Sidi-Aïssa, ces derniers ont donné des teneurs équivalentes. À Boudjmelin, nous avons remarqué, dans cette même assise, la présence de Nummulites irregularis et de Nummulites Rollandi. Dans la moitié est du suessonien des Mandid, les silex sont plus nombreux et en bancs plus compacts. Le gros
banc de 8 à 10 mètres que nous signalons dans notre coupe est très réduit dans l'extrême partie ouest ; il augmente, au contraire, d'épaisseur, à mesure qu'il gagne l'est. A Bou-Zerga et à Boudjmelin (au-dessus du défilé, Kheneg-el-Boudjmelin), nous avons constaté la présence
de, grès très durs siliceux, calcaires par places, et renfermant de grandes huîtres indéterminables. Ces grès
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du massif de Mandid et de Tarfa.
Nous adressons nos remerciements bien sincères à M. Pelut, administrateur de la commune mixte de M' Sula pour l'amabilité avec laquelle il a facilité notre tâche dans ces régions de pénible accès.