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MÉTHODES D'ANALYSE DES FONTES,
DES FERS ET DES ACIERS.
rences qui résultent de ce qu'on ne s'occupe pas du
carbone qui auraient pu se former. La colonne d'oxyde de
dosage de l'hydrogène, mais exclusivement du dosage du carbone. Il importe au plus haut degré que le métal à analyser ait été réduit en poudre extrêmement fine et pour ainsi dire impalpable, soit qu'on l'ait obtenue en broyant dans le mortier d'acier et passant au tamis fin de tôle, soit qu'on l'ait préparée au moyen d'une lime en acier fortement trempé. Après avoir pesé 1 ou 2 grammes de la poudre, suivant la nature de la matière, on la verse dans une nacelle en platine assez longue pour qu'elle y forme une couche de faible épaisseur. La nacelle est déposée dans un tube de porcelaine de 20 millimètres environ de diamètre et 65 à 70 centimètres de longueur. On facilite l'oxydation en obligeant le courant de gaz oxygène à s'infléchir vers
cuivre est maintenue par un second tampon d'amiante calciné, placé à quelques centimètres de l'extrémité du tube. Celui-ci doit être parfaitement fermé par des bouchons de liège fin ou de caoutchouc, assez éloignés du fourneau, pour ne pas risquer de s'échauffer et de donner des produits carbonés gazeux, et traversés par des tubes de verre, qui les relient, d'une part aux vases servant à la conduite et à la purification de l'oxygène, de l'autre aux flacons destinés à retenir l'acide carbonique. L'oxygène est fourni par un gazomètre ou par un récipient à gaz comprimé. On trouve aujourd'hui dans le commerce des cylindres à parois métalliques très résis-
le fond de la nacelle et adoptant, à cet effet, la disposition suivante, indiquée par Blair .( Chemical News, vol. LXIV,
de précaution le robinet et faisant arriver le gaz dans
p. 66). La nacelle est recouverte par une feuille de platine ayant à peu près même longueur et même largeur, sur laquelle on a pratiqué à l'avance, de distance en distance, des fentes demi-circulaires et formé ainsi de petites ailettes de métal, qu'on soulève sous un angle de 40 à 45 degrés et qu'on dirige vers le côté d'où doit venir le courant gazeux (Pl. X, fig. 1). Le tube de porcelaine est disposé sur une gouttière en fer dans un fourneau à gaz ou, à défaut de gaz, dans un fourneau à charbon de bois, de telle sorte qu'on puisse chauffer le tube et son contenu jusqu'au rouge clair (fig. 2). A la suite de la nacelle, on place un tampon d'amiante calciné à peu près aux trois cinquièmes ou aux deux tiers de la longueur du tube, puis une colonne d'oxyde de cuivre en gros grains, mêlé de tournure de cuivre oxydée, dans le but de peroxyder au rouge les traces d'oxyde de
tantes renfermant le gaz comprimé à différentes pressions,
notamment à 40 atmosphères. On peut les relier directement à l'appareil, en ouvrant d'avance et avec beaucoup
l'eau pour s'assurer que le courant est assez lent. On peut aussi faire passer le gaz du cylindre dans de petits récipients en cuivre, disposés à la façon des gazomètres des usines et donnant, au moyen de poids mobiles, une pression, régulière au gaz. On peut craindre que le gaz oxygène fourni par le com-
merce renferme quelques vapeurs carburées provenant des pompes à compression. Il est donc prudent de faire
passer le gaz, au sortir du récipient, dans un tube de porcelaine réfractaire de 0"1,50 de long et 0'1,015 de diamètre, contenant de l'oxyde de cuivre granulé sur 0"1,20, ou 0'n,25 de sa longueur (Pl. X, fig. 3). (On peut remplacer ,ce tube par un tube de platine d'un demi-millimètre de dia-
mètre, comme celui de Siirnstrôm, voir p. 390). Ce tube
,est chauffé au rouge sur un petit fourneau à gaz très simple, tel que le fourneau de Fletcher, de 0",30, dont ,on ne chauffe pas les deux extrémités ; en outre, on fait sortir le tube de 0'11,10 à 0'12,, afin d'éviter l'échauffement