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on est fort satisfait du mode opératoire suivant :1 gramme
de limaille est traité par 30 centimètres cubes d'acide
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DES FERS ET DES ACIERS.
MÉTHODES .D'ANALYSE DES FONTES,
vingt ou trente minutes ; mais les erreurs ne sont pas négligeables, surtout avec des teneurs un peu élevées.
sulfurique étendu à 15 p. 100 dans un vase cylindrique de
Bohême. Le liquide a est immédiatement recouvert d'une mince couche de benzine b (5 centimètres cubes), destinée à empêcher
Wiborgh, professeur à l'École des mines de III. Stockholm (Jern Contorets Annaler, 1886; Stahl und Eisen, '1886), se fondant également sur un phénomène de coloration graduelle par des quantités croissantes
toute projection, et l'on place aussitôt sur le vase un carré de pa,-. pier préparé à l'acétate de plomb c, qu'on maintient en posant dessus une plaque de verre d. Les papiers doivent, comme de juste, avoir été préparés toujours de la même façon, pour que les teintes soient bien comparables.
d'hydrogène sulfuré, a rendu l'évaluation plus précise en opérant à chaud dans un appareil spécial et faisant agir les gaz dégagés sur une toile imprégnée d'un sel de cadmium; celui-ci prend, en se sulfurant, des teintes variant du jaune clair à l'orange foncé, d'une comparaison assez
Lorsque l'attaque est terminée à la température ordinaire, le papier à l'acétate de plomb n'est resté blanc, que si le métal ne contient pas de soufre ; sinon, il s'est formé un disque coloré, toujours de même grandeur, dont la teinte doit être comparée à celle d'autres disques semblables, obtenus avec des aciers-types dont on connaît
facile.
L'appareil se compose d'un petit ballon fermé par un bouchon de caoutchouc désulfuré, à deux trous porte un tube à entonnoir avec pince pour l'introduction de l'acide ; l'autre un cylindre de verre de 58 millimètres
de diamètre, avec rétrécissement à la base et rebord
faitement exempt de soufre, dont la limaille est mêlée à celle du premier, de façon que l'attaque par l'acide sulfurique se fasse toujours sensiblement de la même
très saillant à la partie supérieure ; sur ce rebord doivent se fixer deux rondelles en caoutchouc surmontées d'une rondelle en bois ; entre les rondelles de caoutchouc est tendue une feuille de la toile au cadmium (Pl. XI, fie. 7). Cette toile-réactif se prépare en découpant dans de la toile de coton blanche des disques de 8 centimètres environ de diamètre, qu'on fait tremper dans une solution de 5 grammes d'acétate de cadmium cristallisé dans 100 centimètres cubes d'eau et qu'on fait sécher ensuite sur un linge blanc. On conserve ces ronds de toile dans une boite, à l'abri de la lumière et de l'humidité, qui les altéreraient. Pour une opération, l'appareil ayant été bien nettoyé, on verse 150 centimètres cubes d'eau distillée, qui rem-
façon.
plissent à moitié le ballon, et l'on chauffe sur un petit
À la condition d'être mis en uvre toujours par le même opérateur, ce procédé donne des résultats assez approchés et il a le grand avantage de ne demander que
trois ou quatre minutes, afin de chasser complètement l'air dissous dans l'eau.
la teneur en soufre. On a formé avec ces disques, pré-
parés en double ou en triple pour chaque type, des échelles de teintes. Les différences sont, comme dans le procédé précédent, beaucoup plus distinctes pour les teneurs faibles que pour les teneurs élevées. Les disques correspondant à des teneurs très faibles s'obtiennent en employant, au lieu de 1 gramme, une fraction de gramme de métal type et complétant le gramme avec du fer par-
bain de sable jusqu'aune ébullition faible, qu'on entretient