Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 22]

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DU TRANSVAÀL

LES MINES D'OR

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analogue) couvrent, dans l'Afrique australe, de grandes étendues, et l'on a voulu en conclure, d'une façon un peu romanesque, que les conglomérats, avec leur richesse en or, devaient se prolonger partout au dessous. Nous dirons d'abord quelques mots des diabases amygdaloïdes du Klipriversberg, et passerons ensuite aux dolomies qui présentent un grand intérêt géologique. Entre Johannesburg et les affleurements du Blackreef, il existe, au Klipriversberg (Pl. II, fig. 2) un long massif de diabase anzygdaloïde ayant à peu près 1.200 mètres de large sur 30 kilomètres de long, et situé généralement au toit de la série des quartzites, presqu'a leur contact avec les calcaires dolomitiques. Cette diabase parait avoir cristallisé au-dessus des quartzites à l'époque du grand changement de régime qui a été marqué par l'arrêt de la sédimentation quartzeuse, avant le début des formations calcaires. Il est certain que le conglomérat pyriteux du Blackreef et les couches horizontales de quartzite qui le surmontent se sont déposés sur cette diabase postérieurement à son épanchement, et que celle-ci n'a pas, au contraire, fait intrusion après .coup entre le Blackreef et les terrains sous-jacents ; 1:1 meilleure preuve en est que le Blackreef qui, ainsi que nous l'avons déjà dit, constitue un gisement d'une nature tonte Spéciale et tenant beaucoup plus de la brèche que du conglomérat, renferme fréquemment des fragments de là diabase sous-jacente. Ce Blackreef s'est déposé, par

des dykes de diabase ophitique passant à la porphyrite qui les traversent, forment, au centre du synclinal du Witwatersrand, deux longues zones E.-0., dont la .plus

exemple à la miné d'Orion, dans les dépressions, les

par nous, est recouvert, sur ses deux flancs, par ces

sillons de la diabase, qui semble avoir subi, dans l'intervalle, des actions mécaniques, et il a été, au contraire, recouvert par des couches très régulières et presque horizontales, qui forment, par suite, un angle accentué avec celles du mur. Les dolomies, généralement noirâtres et souvent pénétrées de veinules siliceuses, peut-être en relation avec

dolomies.

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septentrionale apparaît vers la mine d'Orion, au-dessus du Blackreef exploité en ce point. A l'Orion, la coupe (sur laquelle nous reviendrons) comprend, du toit au mur : des quartzites; une intrusion de roche éruptive, sur laquelle repose le reef à peu près horizontal; de nouveau, des quartzites et, un peu plus loin, au sud, des dolomies en stratification discordante sur les quartzites, dolomies à travers lesquelles se font actuellement des sondages qui vont rechercher le prolongement du reef. Des calcaires dolomitiques identiques ont été retrouvés en plusieurs autres points dans la même position, sur le Blackreef, notamment à la mine Eastleigh, au sud-ouest de Buffelsdoorn, qui travaille le Blackreef sous ces calcaires ; on en rencontre de semblables aux sources de la -rivière

Wonderfontein, où ils sont recouverts par des terrains que nous décrirons plus loin sous le nom de couches du Gatsrand; à Vereeniging, sur la ligne de Johannesburg à Capetown, des bancs analogues contenant, d'après M. Draper, des fossiles carbonifères, ont été traversés par un sondage; un sondage analogue tenté à Wettdrift (Vaal-River) a retrouvé le Blackreef à 7 métres sous les dolomies ; enfin, dans tout l'ouest du Rand, un long anticlinal de quartzites, mentionné plus haut M. Draper a attiré l'attention sur les points suivants Krondraai, une série de_ veines de quartzites et d'ardoises

aurifères, assimilée par lui au Blacki-eef (bien qu'ici le conglomérat -manque), est recouverte par les dolomies de même à Malmani (Kaffirkraal) le calcaire superposé aux quartzites contient de nombreuses veinules de quartz