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DU TRANSVAAL
LES MINES D'OR
On examine, d'autre part, la question de savoir s'il n'y aurait pas lieu de favoriser l'immigration des mineurs blancs, Californiens, Australiens, Siciliens,- etc., et de leur attribuer un rôle plus actif que celui qu'ils ont actuellement dans la mine (rôle presque uniquement de surveillance). La main-d'oeuvre jaune, si elle n'offrait pas des dangers d'autre nature, rendrait également, en raison de Son bon marché bien connu, de réels services. Nous donnerons plus loin quelques chiffres relatifs aux dépenses d'extraction, quand nous aurons parlé du traiteMent des minerais ; mais, auparavant, continuons à suivre ceux-ci dans leurs étapes successives.
Les conglomérats aurifères, une fois extraits de la Mine, sont soumis, en général, à un triage, presque toujours très sommaire et qui gagnerait souvent à être perfectionné, suivant le bon exemple donné par certaines
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Après ce triage, les minerais doivent, pour céder l'or qui y est contenu, subir d'abord un broyage complet qui, en les réduisant à l'état de fine poussière, mette en liberté
le métal précieux englobé dans le quartz et dans la pyrite, puis une série d'opérations métallurgiques fondée
surtout sur la propriété qu'ont deux substances, le mercure et le cyanure de potassium, de dissoudre l'or en laissant inattaqués les minéraux avec lesquels il se trouve mélangé.
On commence donc par concasser les morceaux de roche extraits de la mine, soit dans un concasseur à. mâchoires du type Blake, soit dans un concasseur à excentriques, Gates ou Cornet; puis les débris de minerai vont à la batterie, où ils sont broyés -dans l'eau par des pilons.
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Ce système de broyage, presque universellement adopté
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Mines, comme la Ferreira; mais le développement énorme
aujourd'hui, et qui offre, en tout cas, l'avantage d'être
des batteries de-pilons, en exigeant une production très forte de minerais, ne laissé souvent pas le temps ni la faculté de faire ce triage qui réduirait la quantité apparente de minerais à passer ; d'autre part, avec des minerais aussi difficiles à reconnaître du stérile, on risque ainsi de rejeter_ dans les haldes des parties riches (*): en sorte que, pour calculer le bénéfice résultant du triage, il 'faut établir une balance entre l'économie de traitement et
de l'or entraîné par l'eau (floating gold). Aussi étudiet-on, de divers côtés, des procédés de broyage, soit par cylindres, soit par boules ,ou par excentriques, qui sont peut-être le procédé de l'avenir, mais attendent encore leur confirmation-. expérimentale. Les cylindres, par
la quantité d'or perdue, augmentée de la dépense de triage,
ce qui a amené certains directeurs anglais à .cette idée tout à fait paradoxale qu'il y avait encore avantage à tout passer indistinctement, le stérile avec le minerai (**).
(*) Les stériles retiennent au moins I gr. 5 à 2 grammes d'or, dont on pourrait retirer environ I gr. 5 en moyenne. (**) Dans certaines mines à reefs Minces et riches, comme autour de
Romleport, on est amené à abattre une telle quantité de stérile qu'un triage s'impose.
parfaitement connu, a ses adversaires, qui lui reprochent d'augmenter beaucoup trop la proportion des boues fines rebelles au, traitement ultérieur (ou slimes) et celle
exemple, semblent avoir donné d'assez bons résultats avec les minerais oxydés, c'est-à-dire friables, sur lesquels on les a essayés ; mais il est probable qu'ils s'useront inéga-
lement avec des minerais durs et, au bout de peu. de temps, cesseront, de fonctionner aussi bien ; en outre, il faut tenir compte des tourbillons de poussière qui se dégageront, de l'usure des coussinets, etc. Les broyeurS
à force centrifuge ont aussi leurs partisans. Enfin, les systèmes à excentriques, dont on emploie déjà un premier type (concasseurs Gates ou Cornet) pour le pre-