Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 94]

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DU TRANSVAAL

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LES MINES D'OR

cuivre amalgamé, où l'on fait couler la lavée de minerai

Cette amélioration du rendement provient, avant tout, de l'augmentation du poids des pilons ; néanmoins, elle

si nous prenons, par exemple, des mines ayant des pilons

pulvérisé, par une attaque au mercure, attaque qui a pour effet de dissoudre, à l'état d'amalgame d'or (ultérieurement soumis à la distillation), une assez forte proportion d'or (free milling gold), allant de 55 à 65 p. 100 de l'or total contenu. A cela s'est borné dans les premiers temps, et presque jusqu'en 1890, le traitement des minerais : les résidus

exactement du même poids (430 kilogrammes), donc comparables, et broyant, en outre, des minerais de dureté bien analogue, nous -voyons que le broyage par jour et par pilon, en août 1895, a varié dans la proportion suivante :

de l'amalgamation, ou tailings, retenant 35 à 45 p. 100 de l'or, étaient à cette époque accumulés pour l'avenir. Un premier progrès a consisté à soumettre ces résidus, ou tailings, à une concentration par l'appareil de prépa-

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peut correspondre aussi à un meilleur fonctionnement. On serait même tenté d'attribuer une importance exagérée à cette dernière considération, si l'on se fiait absolument aux résultats publiés par les diverses mines. Car,

PRINCESS ESTATE

JIMILEE

JUMPERS

tm .

tm

tm,

2.92

3.10

3.31

LANGLAAGTE ESTATE

tm.

3.86

ROODEPORT UNITED

M. R. tm.

3.92

SALISBURY

IANGLAAGTE

'BLOCS B

tm.

4.04

tm.

tm.

tm.

3.70

3.53

3.35 GINSBERG

MEYER AND CHARLTON

WEMMEll

lm.

4.14

GELDENRUIS

M. R.

tm.

4.21

Il est bien probable que, dans l'inégalité tout à fait anormale de ces rendements, intervient une influence déjà signalée phis haut, celle des erreurs commises dans l'évaluation du nombre de tonnes broyées, et que les mines où l'on semble broyer une quantité trop forte de minerai, sont, en partie, celles où la quantité de minerai passé aux pilons s'est trouvée elle-même majorée, de manière à obtenir un prix de revient apparent _plus économique.

Lorsque le minerai a été broyé par les pilons, son traitement mécanique est à peu près terminé (sauf quelques concentrations ultérieures dans les fruevanners,

spitzkasten, spitzlutten, etc.), et il lui reste à subir surtout des opérations métallurgiques. Ces opérations commencent dans le mortier même du pilon et se continuent, aussitôt après, sur des plaques de

ration connu sous le nom de frue vanners, de manière à isoler, sous le nom de concentrés, les pyrites aurifères tenant encore environ 6 p. 100 de l'or, et à en extraire cet or, soit par une nouvelle amalgamation au Berdanplan, soit plutôt par la chloruration.. Ce dernier traitement, qui S'exécutait dans des usines' spéciales auxquelles les mines vendaient leurs concentrés, a donné de bons' résultats depuis 1890, et fonctionne encore dans nombre de cas; mais il paraît être appelé à dis-

paraître prochainement un peu partout (ainsi peut-être que la concentration même aux frue vanners) pour faire place à un traitement direct des minerais broyés au cyanure de potassium. Vers 1891, en effet, on a commencé à mettre en pratique (notamment par l'initiative de MM. Mac-Arthur et Forrest) la propriété, depuis longtemps connue, qu'a le cyanure de potassium de dissoudre l'or, et ce système, qui, ailleurs, n'a pas toujours donné de bons résultats avec

des minerais plus impurs et plus rebelles (*); a si bien (A) H paraît cependant qu'on commence à l'employer en grand pour les tellurures complexes du nouveau district, déjà fameux, de Cripple Creek, au Colorado.