Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 175]

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LES MINES D'OR DE L'AUSTRALIE

LES MINES D'OR DE L'AUSTRALIE

une autre on constate quelquefois un changement de direction ; le _plan du filon se rapproche du plan de la

pondant aux lignes de thalweg de l'époque oit ces terrains se sont formés. C'est ainsi que, dans la NouvelleGalles du Sud, on a trouvé de l'or et même de grosses

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stratification dans les schistes, il s'en éloigne dans les .grès. On en trouve un exemple à la mine Catherine reef United, à Eaglehawk, près de Bendigo (fig. 1 ci-contre). Un filoh de lave est tantôt interstratifié et tantôt. recoupe les grès normalement. Très souvent les cassures ainsi remplies ne sont que des réouvertures de fractures plus anciennes. C'est ainsi que très souvent la réouverture a eu lieu suivant une éponte d'un gîte de quartz ; quelquefois aussi le filon de lave est au milieu du quartz. ÉTUDE DES GITES D'OR.

pépites dans les conglomérats de la fin du dévonien. Dans Victoria, on n'a jamais fait de recherches dans les grès et les conglomérats de la fin de l'ère primaire, pas plus que dans les grès mésozoïques. On croyait même autrefois qu'il était inutile de recher-

cher l'or dans les terrains postérieurs au pliodène, et M. Selwvn indiquait seulement trois niveaux aurifères pliocène inférieur, pliocène supérieur, quaternaire. Mais, dès que des recherches bien conduites ont été -dirigées sur les grès et sables miocènes, on a là aussi rencontré des niveaux aurifères et des régions riches attx points oit les sables

et graviers de cette époque reposent sur les

schistes siluriens. Tel a été le cas dans le Gippslaud,

Les mines d'or de la province de Victoria exploitent soit des alluvions aurifères, soit des quartz.

Les alluvions aurifères, ou placers, se rencontrent à l'état d'alluvions profondes ou recouvertes, ou bien à l'état d'alluvions superficielles. Les alluvions profondes sont 'désignées sous le nom de deep leads ; les alluvions superficielles, ou shallow placers, se divisent elles-mêmes en surfacing, alluvions -sans relation directe avec l'orographie du pays, et en river,

creek and gullg workings, alluvions qui résultent

du

lavage des graviers par les eaux courantes et qui occupent lés lignes de thalweg des vallées actuelles ou des vallées anciennes.

des placers ont été découverts et exploités sous des basaltes miocènes ; de même, dans le bassin du Yarra, des conglomérats miocènes ont donné lieu à des exploitations.

Jusqu'à présent, toutes les exploitations placériennes. sont concentrées dans les terrains tertiaires, et les niveaux aurifères sont classés comme il suit : miocène, pliocène

inférieur, pliocène supérieur, quaternaire. Je dois signaler ici le fait constant du voisinage des placers avec les filons de quartz aurifères. L'or ne peut voya-

ger que là on le bedrock présente une surface lisse, sur laquelle l'or ne peut se déposer. Dans la province de Victoria, ce bedrock est presque toujours formé par des schistes'

siluriens à stratification à peu près verticale, et les aspérités qui résultent de ce redressement ont retenu l'or au ALLUVIONS AURIFÈRES, OU PLACERS.

Parmi les terrains stratifiés, il semble que tous les terrains, postérieurs à l'ère primaire et formés aux dépens des schistes siluriens, soient aurifères aux points -corres-

voisinage immédiat des quartz. On voit donc bien là l'importance de la nature du bedrock sur la richesse des placers. Est-il formé par une strate régulière, suffisamment lisse, les placers occupent une très large étendue, et leur

teneur est à peu près constante en tous les points. Le