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BULLETIN
de 50 mètres au moins du puits en activité le plus voisin (art. 3). Le concessionnaire peut foncer et exploiter, dans son périmètre, autant de puits et sondages qu'il veut, à la condition qu'ils ne soient pas à plus de 10 mètres les uns des autres (art. 17)., Il doit commencer ses travaux dans l'année, et il ne doit pas les interrompre plus d'un an, à peine de déchéance; la déchéance n'est, toutefois, prononcée et poursuivie que comme en matière de mines (art. 25), c'est-à-dire que l'autorité judiciaire apprécie la légitimité de l'abandon et que là vente, lorsqu'elle est décidée, a lieu au profit du concessionnaire déchu ou de ses créanciers.
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THÉORIE DE LA STABILITÉ' DES LOCOMOTIVES
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L'exploitant peut occuper, à l'intérieur de son périmètre, tous les terrains nécessaires à l'exploitation (art. 19 et 28);
il paie de ce chef à l'État une redevance de 20 francs par hectare et par an (art. 29); à l'extérieur du périmètre et, par suite, même dans des terrains qui peuvent appartenir à des tiers if peut exécuter les voies de communication destinées à reliey l'exploitation avec ses dépendances ou avec les chemins publics, comme en matière de mines (art. 28, 52), c'est-à-dire avec indemnité d'occupation à la double valeur. L'exploitant doit payer à l'État une redevance annuelle' de 4 0/0 du produit net (art. 29), qui s'ajoute aux taxes dues en vertu
de la loi des mines, c'est-à-dire une taxe fixe de 0 fr. 25 par hectare et par an, et une taxe proportionnelle de 2 0/0 du produit net. Bref, l'exploitant de pétrole sur les terres de l'État lui paie annuellement 0 fr. 25 par hectare et par an et 6 0/0 du produit net, évalué comme en matières de mines. Celui qui exploite un terrain de propriété privée doit à l'État, on le sait, en vertu de la loi des mines, une redevance annuelle de 2 0/0 du produit net. S'il est le cessionnaire du propriétaire du terrain, il devra, en outre, à celui-ci la redevance qui aura été convenue entre parties.
L'exploitant est soumis à la surveillance de police de l'Admi, nistration, comme en matière de mines. Il doit tenir, en outre, les plans et le registre d'avancement, un registre d'es xtraction et de vente (art. 20 et 22). Le Gouvernement peut, d'ailleurs, faire à tout instant constater par un délégué la production en pétrole dès puits et sondages (art. 36). En fin de concession, l'État r eprend sans indemnité toutes les dcit les lui installations fixes établies par l' exploitant ; L. A. remettre en bon état (art. 33).
THÉORIE DE LA
STABILITÉ DES LOCOMOTIVES Par M. J. NADAL, Ingénieur des Mines.
Le mouvement d'une locomotive en marche est\te -très complexe, et les efforts qu'elle exerce sur la voie sont loin d'être les mêmes cine lorsqu'elle est en repos. La stabilité d'une locomotive est affectée par des perturba-
tions de diverses sortes, qui proviennent des quatre causes principales suivantes: effet de la vapeur dans les cylindres,
actions des pièces en mouvement relatif, action des ressorts, dénivellations de la voie. Cette question de la stabilité des locomotives a de tout temps préoccupé les ingénieurs. Mais, en voyant la diversité des solutions adoptées dans la pratique, il est facile de reconnaître que le problème n'eSt pas complètement résolu. Cela tient à ce que les lois des mouvements parasites n'ont jamais été établies nettement et que, par. conséquent, on ne peut pas se rendre compte "du degré de stabilité d'une machine donnée. Étudier le mouvement réel d'une locomotive en marche,
en tenant compte de toutes les influences qui agissent sur lui, tel sera le but de l'étude qui va suivre. Dans une première partie, nous étudierons les oscillations du bâti d'une locomotive sur les ressorts. Nous partirons d'un cas théorique simple, qui peut être complète-
ment résolu par le Calcul et qui nous conduira à des Tonie IX, 4° livraison, 1896.
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