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CONCLUSIONS DE LA PREMIÉRE SECTION
DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI
de : une partie de sulfate de cuivre pur cristallisé dans cinq parties d'eau distillée.
les erreurs graves, même quand ils ne seraient pas d'une précision
(b) Le fil sera, avant la première immersion, dégraissé par lavage dans une dissolution faible de potasse; entre chaque immersion, il sera
essuyé avec un chiffon doux, sec et propre.
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extrême. 7° On devra éliminer, dans le calcul des moyennes établies à un point de vue scientifique, les éprouvettes présentant exceptionnellement des
défauts localisés dans l'éprouvette même.
CHAPITRE II.
TROISIÈME PARTIE PRÉPARATION DES ÉPROUVETTES.
ESSAIS MÉCANIQUES. RECOMMANDATIONS COMMUNES A TOUTES LES MÉTHODES D'ESSAI.
État du métal. CHAPITRE PREMIER. OBSERVATIONS GÉNÉRALES.
1° Il faut observer que les renseignements fournis par les essais mécaniques, surtout sur éprouvettes détachées des produits de qualité ordinaire, ne constituent souvent que -des indications approximatives
pouvant comporter des écarts sensibles sur une même pièce. Ces écarts sont plus ou moins grands suivant la nature des pièces éprouvées et les soins apportés à leur exécution.
2° Pour obtenir une appréciation plus complète de la qualité du
métal, il convient fréquemment d'accompagner l'épreuve mécanique spéciale, de quelque nature qu'elle soit, d'un essai de traction. 3° 11 ne faut pas abuser toutefois des essais de traction, qui exigent un travail souvent assez long pour le découpage et le façonnage des éprouvettes. Si ces essais sont fort utiles pour la réception des matériaux de choix, ils sont quelquefois appliqués sans grande utilité certains produits courants, qui, justement, présentent les écarts les
plus considérables d'une éprouvette à l'autre. On peut reconnnander, dans ce cas, de n'user qu'avec modération des essais de traction,
surtout lorsque des procédés plus simples et plus expéditifs, tels que le pliage et l'essai au choc, permettent d'apprécier suffisamment la qualité du métal. 4° Il convient que les résultats des essais mécaniques ne soient pas donnés avec une précision apparente supérieure à celle des observations. 5° Pour la plupart des essais courants, il peut suffire d'une approximation à 1 ou 2 p. 100 près dans les résultats. 6° 11 convient de ne pas hésiter à faire usage des appareils enregistreurs des efforts et déformations qui sont commodes et préviennent
1° On devra toujours indiquer si le métal à apprécier a été laissé à l'état naturel ou s'il a été trempé, recuit ou écroui, etc. Pour les métaux mous surtout, il est indispensable de prendre note
de l'état d'écrouissage. 2^ Dès que le métal aura été amené à l'état où on veut l'apprécier, on devra éviter, dans le prélèvement et le- façonnage de l'éprouvette, toute opération qui pourrait en altérer la nature et fausser les résultats des essais. 3° Lorsqu'on peut apprécier la qualité du métal employé pour la fabrication d'une pièce, il faut prélever, avant toute élaboration, la prise qui doit donner le barreau d'essai ou, dans le cas d'impossibilité, détruire l'influence de cette élaboration sur la pièce par un recuit donné dans des conditions convenablement déterminées. Si on se borne à faire recuire l'éprouvette elle-même, après qu'elle est détachée de la pièce finie, on peut obtenir des résultats différents, notamment aux essais de traction, et surtout avec les métaux mous.
4° Lorsqu'on veut apprécier seulement l'état du métal de la pièce convient d'opérer sur des éprouvettes qui soient, autant que
finie, il
possible, dans le même état d'écrouissage que la pièce à éprouver. 5° En général, l'éprouvette prise sur le produit fourni est celle qui intéresse le plus le consommateur ; toutefois, en certains cas, il peut être utile d'en prélever au cours de la fabrication.
6° En ce qui concerne le cuivre et ses divers alliages en planches, pour avoir des résultats comparables, il convient de les essayer après le dernier recuit de la fabrication des planches. 7° Certaines pièces en cuivre (barres d'entretoises, plaques de foyer, etc.) étant préparées par écrouissage, il faut s'attacher en ce cas, dans le découpage des éprouvettes, à ne pas les modifier, Si on veut apprécier le métal dans cet état.