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CONCLUSIONS DE LA PREMIERE SECTION
DE LA COMMISSION DES MÉTHODES D'ESSAI
De ramener tous les barreaux ou pièces soumis à ces essais à la température de 15 degrés environ; D'exécuter ces essais avec le nombre de coups de mouton le plus faible possible. 4° Il convient d'indiquer le nombre de coups de mouton et les données relatives à l'intensité du choc (hauteur de chute, poids du mou-
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Éviter les rapports de bras de leviers exagérés. 4° On doit recommander en outre Que les organes de mesure soient aussi simples que possible ; Que l'entretien et la vérification en soient faciles. 5° Les organes de traction doivent être combinés de façon à réaliser, dans les essais, les conditions de durée recommandées par la Commission.
ton).
Si le nombre des coups de mouton est supérieur à deux, il conviendra de ramener le barreau ou la pièce, autant que possible, de deux en deux coups, à une température voisine de 15 degrés ou de les refroidit. continuellement au cours de l'essai au moyen d'un arrosage convenablement disposé. On indiquera si cette condition a pu être réalisée ou non. CHAPITRE IV. ÉTUDE DE L'INFLUENCE DE LA DURÉE SUR LES RÉSULTATS DES ESSAIS.
La Commission estime qu'il y a lieu de poursuivre l'étude de l'influent,.
de la durée sur les résultats des essais. CHAPITRE V. OBSERVATIONS GÉNÉRALES SUR LES APPAREILS D'ESSAI.
Appareils opérant par action graduée. Machines à essayer par traction.
1° Dans l'état actuel de l'art de la construction, il parait utile que les machines à. essayer les métaux à la traction aient un organe de traction et un organe de mesure indépendants. 2° Le choix du type est essentiellement subordonné aux conditions d'emploi. En conséquence, toutes les combinaisons mécaniques sont acceptables, pourvu qu'elles soient bien conçues et en rapport avec le but à atteindre. 3° Les machines de cette espèce sont soumises aux règles applicables à toute bonne construction mécanique soignée et spécialement à celle des appareils de pesage. On doit, en particulier
Proportionner le rayon de l'arête des couteaux à l'effort doivent supporter ;
qu'ils
Placer les couteupç. sqr les leviers et lçs claapes se les bielles de
çonpe3don;
6° Ils doivent également remplir la condition de produire des accroissements de charges progressifs et sans chocs. 7° Pour les essais de pratique courante, il suffit que les organes de mesure soient exacts à 1/250° près, pour le demi-effort maximmn. 8° On doit vérifier les machines à essayer les métaux au moyen de poids marqués, directement appliqués à l'organe de mesure, toutes les fois que les dispositions des machines permettent de le faire. Lorsque cela n'est pas possible, il y a lieu de recommander l'emploi d'un appareil analogue au dynamomètre de la Compagnie Paris-LyonMéditerranée (système Lebasteur) ou remplissant le même but avec la même précision; on vérifiera Les indications de ces appareils au moyen de poids marqués, aussi souvent qu'il sera reconnu nécessaire pour écarter toute incertitude. Dans la construction des machines, on devra prévoir entre les attaches l'emplacement nécessaire pour atteler les appareils de vérification. 9° Il n'y a pas lieu de recommander un mode spécial pour l'attache des éprouvettes. Il suffit que les attaches employées soient disposées de façon que les éprouvettes soient soumises à la traction suivant leur axe et ne subissent aucune flexion ou torsion du fait des attaches. Cette condition s'applique aux attaches de toutes sortes ; celles qui agissent par pression transversale doivent, en outre, remplir la condition de ne pas laisser glisser les barreaux pendant la traction; le taillage et la forme des coins striés doivent être combinés en conséquence. 10° Il est très utile d'enregistrer les allongements élastiques au moyen d'appareils de précision combinés à cet effet ; de ces appareils facilite beaucoup la détermination de la période d'élasticité, sur laquelle tout autre moyen d'observation laisse toujours quelque incertitude. Ces appareils doivent être disposés de façon à enregistrer, autant que possible, l'allongement de la fibre moyenne. 11° En ce qui concerne les allongements permanents, on doit considérer les appareils enregistreurs comme des moyens commodes de contrôle des opérations de traction. Il n'est pas nécessaire que les appareils enregistreurs des allongements permanents soient aussi précis que ceux employés pour relever es allongements élastiques ; ils peuvent en être distincts sans aucun nconvénient, attendu que l'amplification des allongements élastiques est et doit être tout à fait différente de celle des allongements permanents.