Annales des Mines (1896, série 9, volume 9) [Image 277]

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RECHERCHES EXPÉRIMENTALES

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Application à l'étude d'un condenseur à air pour locoL'usage de ces tableaux va nous permettre de répondre immédiatement à la première question posée au commencement de ce travail.. motives.

Prenons, pour fixer les idées, le cas d'une locomotive dépensant 7.000 kilogrammes de vapeur à l'heure, et recher-

chons les dimensions du faisceau tubulaire à employer pour condenser ce poids de vapeur (*) et le ramener à la température de 650 correspondant à une dépression, au condenseur, de 3/4 d'atmosphère. Supposons, d'un autre côté, que nous fassions circuler l'air dans le faisceau à la vitesse de 15 mètres par seconde. L'examen du tableau n° 8, qui correspond à la température de condensation de 65°, montre immédiatement 'que le volume du condenseur devra être de 7 31,25 0,5 109 mètres cubes, si le faisceau est formé de tubes de 00,100 de diamètre et de 0°1,500 de longueur.. On trouverait de même, pour le volume du condenseur :

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SUR L'ÉCHAUFEEMENT DE L'AIR

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En adoptant la longueur de 1 mètre, le volume nécessaire serait de 108 mètres cubes pour un faisceau de tubes de 0°1,100 de diamètre 77 d° d° 0 ,075 d° 56 d° d° 0 ,050 d. 50 d° d. 0 ,040 d° 39 d° d° d° 0 ,020 .

-

(*) La transmission de la chaleur à travers les parois du faisceau tubulaire se fait ici de la vapeur à l'air, tandis que, dans les expériences décrites plus haut, elle se faisait de l'eau à l'air. Nous avons admis que

la loi de transmission était la même, en raison de ce que cette eau était constamment maintenue en mouvement par le fonctionnement de l'agitateur à palettes établi dans la caisse B (Pl. XV). (Voir Traité de Physique industrielle, par L. SER, n00119 à 122).