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ET LA FAILLE DE LA. RÉPUBLIQUE
NOTE SUR LA GRANDE COUCHE DE VILLARS
de la Chana, à 200 mètres environ au Nord du sommet des quatre concessions dont il a été précédemment parlé.. L'importance de la faille du Marais, qui n'est qu'une bifurcation de la faille du Soleil, diminue de plus en plus, .à mesure que l'on s'avance vers l'Ouest. Le long de la limite des concessions du Treuil et du quartier Gaillard, cette faille, si importante en face du Puits du Marais, où
et 0°',35, séparés par un entre-deux de 0m,50 environ. Enfin, au Puits des Motteties, elle n'est plus représentée que par une épaisseur totale de 1 mètre de gores avec planches de charbon intercalées.
La qualité des charbons de 8e couche s'altère aussi beaucoup en allant vers le Nord et le Nord-Ouest. Dans la région des Mottetières, où s'est achevée, ces dernières
elle déplace la 8e de 200 mètres, ne correspond plus
aimées, l'exploitation de la 8° dans la concession du Treuil, on n'avait plus que dés charbons assez schisteux, souvent friables, ne donnant que peu de tout-venant (15 à 20 p. 100 au plus) et encore des tout-venants fort sales (15 à17 p.100
qu'a un rejet de quelques mètres. Dans toute la zone où s'est produit l'empiètement de Montand, il est aisé de raccorder les plans de la 8e. dans les cinicessions du Treuil et de quartier Gaillard. Il n'en est plus de même plus au Nord. Au sommet commun des 4 concessions, par exemple, la 8e du Treuil se trouve à la cote 380; elle . ne serait, d'après -les plans de Mon-
de cendres). Le reste était uniquement constitué par des charbons sales, à laver, ou par des crus. Je ne puis donner de chiffres analogues pour la 8e du Puits Avril, dont l'exploitation est arrêtée depuis.1884 ; mais ses charbons n'ont jamais eu,- à Saint-Étienne, la réputation d'être bien propres. Ils correspondaient tout à fait, je crois, surtout vers l'amont, à ceux - de la région des Mottetières. Le déhouillement régulier de la 8°, dans la région des Mottetières, a montré que la couche se redressait de plus en plus, à mesure que l'on s'approchait. de la faille de la
taud, qui ont servi à faire l'atlas de la description du bassin houiller de la Loire, qu'a la cote 360.
C'est ce que j'ai cherché à montrer en figurant sur le plan d'ensemble les horizontales de là 8° couche, d'après l'atlas de M. Gruner, à l'ouest du Furen.s et, d'après les plans de la Manufacture, à l'est de ce ruisseau. De plus, l'allure des courbes de niveau diffère absolument d'une concession à l'autre. On est donc en droit de se demander si, le long de la concession de la Chana, les
République; tandis que, dans la région du Puits du Marais, cette couche vient buter .à la faille aux abords de la cote
335-340, elle né la rencontre le long de la limite Nord de la concession du Treuil, à 300 mètres du sommet commun des quatre concessions du quartier Gaillard, du Treuil, du Cros et de la Chana, qu'a la cote de 425 mètres. Si l'on. admet que l'allure de cette couche se maintient dans les concessions du Cros, puis dans celle de la Ghana, on doit en conclure que la 8° y atteint des cotes de plus en plus
élevées et qu'elle chevauche, par suite, sur la 15° du Puits des Chaux et de l'Etivallière, située au mur de la faille de la République. L'intersection de cette faille avec la 8° devrait couper la limite des concessions du Cros et
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plans de Montand ne sont pas aussi peu exacts qu'ils l'étaient le long de la limite du Furens. Par suite, l'allure de la. 8e de Montaud, telle qu'elle résulte de l'atlas de M. Gruner, est peut-être sujette à caution vers l'amont. Il est, d'ailleurs, bien certain que, de ce côté, les travaux de la grande 8° se sont étendus jusqu'à la concession de la. Clama, si tant est qu'ils n'y aient pas pénétré ; quant à la 8e du toit, elle est devenue beaucoup trop schisteuse pour avoir même pu être "exploitée jusqu'à cette limite.. En 1895, le Puits de la Manufacture a été foncé jusqu'à la. 12° couche. Il a recoupé à 166 mètres, au mur de la 8e, -